Je me lève sur le lit de mes cendres,
A la pâleur de mes rêves d´enfant
Les larmes de la lune innocente
Dessinent d´ombrageuses offrandes

Je me lève sur un tapis de mousse
Et les faunes s´emparent de ma couche
M´entraînent dans leurs rires farouches
Alors Rokh, que le diable t´emporte!

Le ciel est à moi!
Que le diable t´emporte!

Je me lève dans la brume naissante,
Résignée comme une âme confiante
Je me lève tel le grand prieur
Dévoilant ses dybbuks piaffeurs.
Si la plume pèse moins que mes fautes,
Alors Rokh, que le diable l´emporte!

Le ciel est à moi!
Que le diable t´emporte
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