Habillez-moi
by Adèle
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Habillez-moi de vos gestes habiles
Et, de vos mains, dessinez mon corset
Puis lacez-le, jamais je ne m´en lasse
Jusqu´au creux de mes reins
Habillez-moi de vous
De votre bouche, déposez une mouche
Près de ma joue et puis quelques dentelles
En décolleté afin que je sois belle
Couvrez-moi de baisers
Habillez-moi de vous
De bas en haut, je veux que vos doigts tissent
Jusqu´à mes cuisses de jolis bas de soie
Faufilez-moi, piquez-moi sur mesure
Sous toutes les coutures
Habillez-moi de vous
Là, sur mes hanches vêtues comme un dimanche
Par votre bras d´une étoffe alanguie
Laissez glisser l´amour en avalanche
Et d´un léger froufrou
Habillez-moi de vous
De votre peau, faites-moi un manteau
Lourd de velours, boutonné jusqu´en haut
Et mon pied nu au creux de votre paume
Chaussez-le de satin
Habillez-moi de vous
Que vos murmures accrochent à mon oreille
Quelques cerises au vermeil délicat
Que vos soupirs au parfum de violette
Peaufinent ma toilette
Et m´habillent de vous
Mais, s´il vous plaît, ne me déguisez pas
De ces mensonges en tissu de promesses
Je ne veux rien d´autre que vos caresses
Et sans faute de goût
Habillez-moi de vous
Ainsi vêtue de vos plus beaux atours
Laissez-moi vous habiller à mon tour
Et, de vos mains, dessinez mon corset
Puis lacez-le, jamais je ne m´en lasse
Jusqu´au creux de mes reins
Habillez-moi de vous
De votre bouche, déposez une mouche
Près de ma joue et puis quelques dentelles
En décolleté afin que je sois belle
Couvrez-moi de baisers
Habillez-moi de vous
De bas en haut, je veux que vos doigts tissent
Jusqu´à mes cuisses de jolis bas de soie
Faufilez-moi, piquez-moi sur mesure
Sous toutes les coutures
Habillez-moi de vous
Là, sur mes hanches vêtues comme un dimanche
Par votre bras d´une étoffe alanguie
Laissez glisser l´amour en avalanche
Et d´un léger froufrou
Habillez-moi de vous
De votre peau, faites-moi un manteau
Lourd de velours, boutonné jusqu´en haut
Et mon pied nu au creux de votre paume
Chaussez-le de satin
Habillez-moi de vous
Que vos murmures accrochent à mon oreille
Quelques cerises au vermeil délicat
Que vos soupirs au parfum de violette
Peaufinent ma toilette
Et m´habillent de vous
Mais, s´il vous plaît, ne me déguisez pas
De ces mensonges en tissu de promesses
Je ne veux rien d´autre que vos caresses
Et sans faute de goût
Habillez-moi de vous
Ainsi vêtue de vos plus beaux atours
Laissez-moi vous habiller à mon tour