Tu vois
by Alain Barrière
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Tu vois, la fleur qui m´était chère
En peu de temps fut emportée
Tout, ici-bas, n´est qu´éphémère
On devrait souvent y songer
Il fut, de tout temps, des poètes
Qui passèrent leur vie à crever
De faim, de froid et de misère
Bien sûr, il n´y faut pas penser
Tu vois que l´homme est près du doute
Qu´il brûle ce qu´il a trop aimé
En moins de temps qu´il faut, sans doute,
Pour vraiment apprendre à aimer
Il rêve tout haut de conquêtes
De lune et puis d´immensité
Et les soucis de la planète
Il va vite les oublier
J´aurais voulu mourir en route
Dans le ciel clair d´un bel été
Dans une gloire qu´on veut, sans doute,
De nos jours, trop vite gagner
Mais je sais que coûte que coûte
Il faut suivre sa destinée
A défaut d´une belle route
Par mes chemins, par mes sentiers
Il me faudra me supporter
En peu de temps fut emportée
Tout, ici-bas, n´est qu´éphémère
On devrait souvent y songer
Il fut, de tout temps, des poètes
Qui passèrent leur vie à crever
De faim, de froid et de misère
Bien sûr, il n´y faut pas penser
Tu vois que l´homme est près du doute
Qu´il brûle ce qu´il a trop aimé
En moins de temps qu´il faut, sans doute,
Pour vraiment apprendre à aimer
Il rêve tout haut de conquêtes
De lune et puis d´immensité
Et les soucis de la planète
Il va vite les oublier
J´aurais voulu mourir en route
Dans le ciel clair d´un bel été
Dans une gloire qu´on veut, sans doute,
De nos jours, trop vite gagner
Mais je sais que coûte que coûte
Il faut suivre sa destinée
A défaut d´une belle route
Par mes chemins, par mes sentiers
Il me faudra me supporter