Le maître d'école alsacien
by Amiati
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C´est dans une école d´Alsace
Où le soleil de ses rayons
Éclaire toute la classe
De fillettes et de garçons.
C´est l´heure où l´on apprend à lire,
Tous les enfants taisent leurs voix
Car le vieux maître vient de dire,
Parlant la langue d´autrefois
La patrouille allemande passe,
Baissez la voix, mes chers petits,
Parler français n´est plus permis
Aux petits enfants de l´Alsace
Le maître, en parlant de la France,
Avait des larmes dans les yeux,
Sa voix enseignait l´espérance
Aux orphelins silencieux.
Il leur disait "Dans vos prières,
Le soir quand vous joindrez les mains,
Parlez la langue de vos pères
Qui sont tombés sur nos chemins"
La patrouille allemande passe,
Baissez la voix, mes chers petits,
Parler français n´est plus permis
Aux petits enfants de l´Alsace
Enfants, vous qu´a frappés la guerre,
Souvenez-vous de nos malheurs
Et que la nouvelle frontière
N´existe jamais pour vos cœurs.
Les yeux tournés vers la patrie,
Grandissez, l´heure sonnera
Où son âme, aujourd´hui meurtrie
Vers elle vous rappellera.
La patrouille allemande passe,
Baissez la voix mes chers petits,
Un jour, la langue du pays,
Nous la reparlerons dans l´Alsace.
Où le soleil de ses rayons
Éclaire toute la classe
De fillettes et de garçons.
C´est l´heure où l´on apprend à lire,
Tous les enfants taisent leurs voix
Car le vieux maître vient de dire,
Parlant la langue d´autrefois
La patrouille allemande passe,
Baissez la voix, mes chers petits,
Parler français n´est plus permis
Aux petits enfants de l´Alsace
Le maître, en parlant de la France,
Avait des larmes dans les yeux,
Sa voix enseignait l´espérance
Aux orphelins silencieux.
Il leur disait "Dans vos prières,
Le soir quand vous joindrez les mains,
Parlez la langue de vos pères
Qui sont tombés sur nos chemins"
La patrouille allemande passe,
Baissez la voix, mes chers petits,
Parler français n´est plus permis
Aux petits enfants de l´Alsace
Enfants, vous qu´a frappés la guerre,
Souvenez-vous de nos malheurs
Et que la nouvelle frontière
N´existe jamais pour vos cœurs.
Les yeux tournés vers la patrie,
Grandissez, l´heure sonnera
Où son âme, aujourd´hui meurtrie
Vers elle vous rappellera.
La patrouille allemande passe,
Baissez la voix mes chers petits,
Un jour, la langue du pays,
Nous la reparlerons dans l´Alsace.