Au bord du vide
by Amylie
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J´ai le ventre dans la gorge qui tape du pieds
Les orteils au bord du vide prêts à me lancer
Mais j´ai mes souvenirs qui cognent qui veulent rester
J´ai la nostalgie dans mes et la vie dans les souliers
M´ordonnent d´avancer si vite que même mes yeux
Ne peuvent remarquer les sillons que sur ma peau le temps a laissé
J´ai trop d´au revoir abandonnés, de faux adieux oubliés
Trop de mots emprisonnés dans la peur de regretter
C´est bizarre que l´on soit tous à suivre le même chemin
Tous surpris par les craintes et les joies
Qui sautent pourtant de vie en vie
Qui reviennent aussi d´autres qui sont plus là
Mais qu´on déteste, que l´on cherche
Qui nous poussent à traverser en vitesse la vie
Mon horizon est bordé d´escaliers
J´ai pour seule issue de les descendre ou de les monter
J´ai la nostalgie dans mes yeux, la vie dans mes souliers
Qui m´ordonnent d´avancer si vite que mes pauvres oreilles
N´ont pas entendu ma voix passer du haut en bas
J´ai les jambes bien plus grandes que l´image que j´ai de moi
Encore toute petite croyant fort fort que le ciel est bleu alors qu´il est noir
Toujours dans ma petite bulle d´air à croire la vie sans travers
C´est bizarre que l´attraction puisse au ciel m´emmener
A moins que tout près de l´horizon je décide de prendre l´escalier
De surprendre au détour ce que la vie à tracer
Sur mon chemin comme si j´étais son dessin
J´ai le ventre dans la gorge qui tape du pied
Les orteils au bord du vide prêts à me lancer
Les orteils au bord du vide prêts à me lancer
Mais j´ai mes souvenirs qui cognent qui veulent rester
J´ai la nostalgie dans mes et la vie dans les souliers
M´ordonnent d´avancer si vite que même mes yeux
Ne peuvent remarquer les sillons que sur ma peau le temps a laissé
J´ai trop d´au revoir abandonnés, de faux adieux oubliés
Trop de mots emprisonnés dans la peur de regretter
C´est bizarre que l´on soit tous à suivre le même chemin
Tous surpris par les craintes et les joies
Qui sautent pourtant de vie en vie
Qui reviennent aussi d´autres qui sont plus là
Mais qu´on déteste, que l´on cherche
Qui nous poussent à traverser en vitesse la vie
Mon horizon est bordé d´escaliers
J´ai pour seule issue de les descendre ou de les monter
J´ai la nostalgie dans mes yeux, la vie dans mes souliers
Qui m´ordonnent d´avancer si vite que mes pauvres oreilles
N´ont pas entendu ma voix passer du haut en bas
J´ai les jambes bien plus grandes que l´image que j´ai de moi
Encore toute petite croyant fort fort que le ciel est bleu alors qu´il est noir
Toujours dans ma petite bulle d´air à croire la vie sans travers
C´est bizarre que l´attraction puisse au ciel m´emmener
A moins que tout près de l´horizon je décide de prendre l´escalier
De surprendre au détour ce que la vie à tracer
Sur mon chemin comme si j´étais son dessin
J´ai le ventre dans la gorge qui tape du pied
Les orteils au bord du vide prêts à me lancer