Ballade à r. froidecœur
by André Bialek
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Et me voili et me voilà
Enfin sorti du coma
Au fond d´ mon corps
J´entends l´ printemps
Qui ressuscite mon bois mort
Hey hey hey hey
On va pouvoir flâner
S´ coucher sur les bancs
Et saluer les oiseaux
Les arbres et les pensionnés
Enfin, tout c´ qui craint l´hiver
La faim, les propriétaires
Et c´est pour ci et c´est pour ça
Que j´ai tant hâte de sortir de chez moi
Et me r´voili et me r´voilà
À peine sorti de chez moi
Clignant des yeux
Dans la lumière
Flageolant sur mes tibias
Ah ah ah ah
J´ me sens bien en moi
Mais vaguement inquiet
On n´ sait pas c´ qui peut changer
Au cours, au cours d´une année
Dans une belle cité urbaine
Capitale européenne
Mais pour le ci et pour le ça
Pour le savoir, allons-y de ce pas
Nous y voili, nous y voilà
Mais voyez-vous ce que j´ vois
C´est plus une ville
C´est un bourbier
J´en ai même dans les trous d´ nez
Hey hey hey hey
Qu´est c´ que vous nous foutez
Et où sont passés
Les pigeons, les p´tits oiseaux
Les arbres et les pensionnés?
À quoi i´ sert ce printemps?
Y a plus rien à mettre dedans
Ah saperli, ah saperla
Je m´attendais à tout mais pas à ça!
Je saute par-ci, je rampe par-là
C´est tout partout dégueulasse
Sur les boulevards, y a des tranchées
Et dedans des types casqués
Hey hey hey hey
S´il-vous-plaît, répondez
Qu´est-ce qui s´est passé?
J´ retrouve même plus la Grand-Place
La Lunette et la Bécasse
Les pralines Léonidas
Et le p´tit Manneken-Pas
Allez, allez, circulez
On marche pas sur le chantier
Et bien merci, si c´est comme ça
Je ne crierai plus jamais "Vive le roi!"
Faut pas dire ci, faut pas dire ça
J´ dis rien mais j´ le dis quand même
Que si chacun tirait son plan
Avec tous les autres chacun
Hey hey hey hey
On enverrait Froidecœur
Ses marteaux-piqueurs
Raser le Palais d´ Justice
Ce gros pou, cette varice
Saper toutes les casernes
Les blocs, les murs qui enferment
Effacer les monuments
Pour faire d´ la place aux enfants
Tant qu´on n´aura pas fait ça
La vie, elle reviendra pas
{x2:}
Car quand le bi et quand le ba
Quand l´ bâtiment va, la vie, elle s´en va
Enfin sorti du coma
Au fond d´ mon corps
J´entends l´ printemps
Qui ressuscite mon bois mort
Hey hey hey hey
On va pouvoir flâner
S´ coucher sur les bancs
Et saluer les oiseaux
Les arbres et les pensionnés
Enfin, tout c´ qui craint l´hiver
La faim, les propriétaires
Et c´est pour ci et c´est pour ça
Que j´ai tant hâte de sortir de chez moi
Et me r´voili et me r´voilà
À peine sorti de chez moi
Clignant des yeux
Dans la lumière
Flageolant sur mes tibias
Ah ah ah ah
J´ me sens bien en moi
Mais vaguement inquiet
On n´ sait pas c´ qui peut changer
Au cours, au cours d´une année
Dans une belle cité urbaine
Capitale européenne
Mais pour le ci et pour le ça
Pour le savoir, allons-y de ce pas
Nous y voili, nous y voilà
Mais voyez-vous ce que j´ vois
C´est plus une ville
C´est un bourbier
J´en ai même dans les trous d´ nez
Hey hey hey hey
Qu´est c´ que vous nous foutez
Et où sont passés
Les pigeons, les p´tits oiseaux
Les arbres et les pensionnés?
À quoi i´ sert ce printemps?
Y a plus rien à mettre dedans
Ah saperli, ah saperla
Je m´attendais à tout mais pas à ça!
Je saute par-ci, je rampe par-là
C´est tout partout dégueulasse
Sur les boulevards, y a des tranchées
Et dedans des types casqués
Hey hey hey hey
S´il-vous-plaît, répondez
Qu´est-ce qui s´est passé?
J´ retrouve même plus la Grand-Place
La Lunette et la Bécasse
Les pralines Léonidas
Et le p´tit Manneken-Pas
Allez, allez, circulez
On marche pas sur le chantier
Et bien merci, si c´est comme ça
Je ne crierai plus jamais "Vive le roi!"
Faut pas dire ci, faut pas dire ça
J´ dis rien mais j´ le dis quand même
Que si chacun tirait son plan
Avec tous les autres chacun
Hey hey hey hey
On enverrait Froidecœur
Ses marteaux-piqueurs
Raser le Palais d´ Justice
Ce gros pou, cette varice
Saper toutes les casernes
Les blocs, les murs qui enferment
Effacer les monuments
Pour faire d´ la place aux enfants
Tant qu´on n´aura pas fait ça
La vie, elle reviendra pas
{x2:}
Car quand le bi et quand le ba
Quand l´ bâtiment va, la vie, elle s´en va