La chanson du cabanon
by Andrée Turcy
lyricscopy.com
Les gens du Nord, avec des airs d´envie,
Demandent ce que c´est un cabanon
Le cabanon, c´est toute notre vie,
C´est tout, c´est rien, car ça n´a pas de nom.
C´est un endroit où nous faisons des blagues,
Des galéjades qu´on lance sans façon
Où la gaieté se mêle au chant des vagues
C´est le midi, quoi! c´est le cabanon!
Sous le soleil, le dimanche on fourmille
Petits et grands, on est tous réunis
Nous y faisons la bourride en famille
La bouillabaisse, aïoli, ravioli.
Après dîner, chacun chante la sienne
L´oncle Jeannet qui pose au baryton
Nous endort tous, c´est encore une aubaine
De faire un penequet au cabanon.
Pendant ce temps, les jeunes calignaïres
Cherchent toujours un coin pour s´esbinier
Les parents qui sont de grands blagaïres
Y ne voient pas qu´ils s´en vont caligner
Sur les rochers, ils s´en payent une bosse
Et le soleil leur troublant la raison,
Neuf mois plus tard, on voit après la noce
Un cago-niéu de maï au cabanon.
Quand on est vieux, alors on se rappelle
Les jours heureux passés au bord de l´eau,
Tu étais beau, et toi comme tu étais belle
Quand tu mettais ton petit caraco.
Mais c´est fini, l´existence fut brève,
Mais de tout temps, la vie avait du bon,
Et l´on s´endort un p´tit peu dans un rêve,
Au bord de mer, un soir au cabanon.
Demandent ce que c´est un cabanon
Le cabanon, c´est toute notre vie,
C´est tout, c´est rien, car ça n´a pas de nom.
C´est un endroit où nous faisons des blagues,
Des galéjades qu´on lance sans façon
Où la gaieté se mêle au chant des vagues
C´est le midi, quoi! c´est le cabanon!
Sous le soleil, le dimanche on fourmille
Petits et grands, on est tous réunis
Nous y faisons la bourride en famille
La bouillabaisse, aïoli, ravioli.
Après dîner, chacun chante la sienne
L´oncle Jeannet qui pose au baryton
Nous endort tous, c´est encore une aubaine
De faire un penequet au cabanon.
Pendant ce temps, les jeunes calignaïres
Cherchent toujours un coin pour s´esbinier
Les parents qui sont de grands blagaïres
Y ne voient pas qu´ils s´en vont caligner
Sur les rochers, ils s´en payent une bosse
Et le soleil leur troublant la raison,
Neuf mois plus tard, on voit après la noce
Un cago-niéu de maï au cabanon.
Quand on est vieux, alors on se rappelle
Les jours heureux passés au bord de l´eau,
Tu étais beau, et toi comme tu étais belle
Quand tu mettais ton petit caraco.
Mais c´est fini, l´existence fut brève,
Mais de tout temps, la vie avait du bon,
Et l´on s´endort un p´tit peu dans un rêve,
Au bord de mer, un soir au cabanon.