L'hôtel des amours faciles
by Andrée Turcy
lyricscopy.com
Voyez cette maison là-bas
Dont l´enseigne dans la brume
Jette son brutal éclat
S´éteint puis bientôt se rallume
Un couple en sort à l´instant
Un autre y pénètre
Et la dernière fenêtre
Clôt ses volets brusquement
C´est l´hôtel des amours faciles
C´est l´hôtel où sans devoir se nommer
On est certain de trouver un asile
Les vieux lits ne sont pas très grands
Les rideaux sont tachés, qu´importe!
Puisque pour si peu d´argent
S´entrouvre la porte
Et que dans la sombre nuit
Tombée enfin sur la ville
À l´hôtel des amours faciles
Fleurit l´oubli
Mais avec le brouillard glacé
De nouveau voici décembre
La camarde à coups pressés
Choisit au hasard quelques chambres
Mais, prodige merveilleux,
Lorsque sonne l´heure
Nul ne tremble, nul ne pleure
Car pour les gueuses et les gueux
C´est l´hôtel de la mort facile
C´est l´hôtel où n´ayant qu´à se nommer
L´âme est sûre de trouver un asile
Les regrets anciens, un à un,
Les chagrins, les soucis font grève
Et tandis que des parfums
Lentement s´élèvent
Un bel ange au front pâli
Dans l´ombre invisible veille
Et, tout bas, promet à l´oreille
Le paradis
Dont l´enseigne dans la brume
Jette son brutal éclat
S´éteint puis bientôt se rallume
Un couple en sort à l´instant
Un autre y pénètre
Et la dernière fenêtre
Clôt ses volets brusquement
C´est l´hôtel des amours faciles
C´est l´hôtel où sans devoir se nommer
On est certain de trouver un asile
Les vieux lits ne sont pas très grands
Les rideaux sont tachés, qu´importe!
Puisque pour si peu d´argent
S´entrouvre la porte
Et que dans la sombre nuit
Tombée enfin sur la ville
À l´hôtel des amours faciles
Fleurit l´oubli
Mais avec le brouillard glacé
De nouveau voici décembre
La camarde à coups pressés
Choisit au hasard quelques chambres
Mais, prodige merveilleux,
Lorsque sonne l´heure
Nul ne tremble, nul ne pleure
Car pour les gueuses et les gueux
C´est l´hôtel de la mort facile
C´est l´hôtel où n´ayant qu´à se nommer
L´âme est sûre de trouver un asile
Les regrets anciens, un à un,
Les chagrins, les soucis font grève
Et tandis que des parfums
Lentement s´élèvent
Un bel ange au front pâli
Dans l´ombre invisible veille
Et, tout bas, promet à l´oreille
Le paradis