Tu t'laisses aller (version féminine)
by Annie Cordy
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J´te d´mande un peu de quoi t´as l´air
T´es encore saoul comme un cosaque
Et me reproche d´être amère
Mais entre nous j´en ai ma claque
De te voir ivre chaque soir
C´est pourquoi je prends le courage
De t´avouer que j´en ai marre
D´être ta femme de ménage
Dont le corps est inscrit au chômage
Au fond d´un grand lit sans espoir
J´en ai assez d´me sentir seule
Près d´un mari qui fait la gueule
Qui râle pour ci, grogne pour ça
Qu´a mal au crâne ou bien au foie
J´en ai assez, tu l´sais maintenant
Parfois j´ai envie d´te tromper
Dieu qu´t´as changé en peu de temps
Tu t´laisses aller, tu t´laisses aller
Ah, ah, c´est quèqu´chose à regarder
Monsieur traînant dans la maison
En pyjama et pas rasé
Parfumé au Saint-Emilion
Quand j´te vois de face ou de profil
Ca m´change de l´homme qu´a su me plaire
T´as une bouée autour du nombril
Et des valises sous les paupières
C´est fou c´qu´elle a raison ma mère
Qui t´appelle "chef-d´œuvre en péril"
Quand nous dînons chez des amis
Faut qu´tu épates la galerie
Tu es l´génie, tu es le plus fort
En politique ou bien en sport
Tu fais le clown, tu bois comme un trou
Tu dépasses la mesure en tout
J´me force à rire mais j´suis gênée
Tu t´laisses aller, tu t´laisses aller
Tu n´es ni tendre ni galant
Tu es égoïste et sans âme
Et les femmes ont évidemment
Besoin d´être traitées en femmes
Si tu voulais faire un effort
Notre vie serait différente
Au lieu d´en parler, fais du sport
Refais tes muscles et perds ton ventre
Retrouve ta ligne élégante
Et souviens-toi que j´ai un corps
Faut pas chercher au fond d´un verre
A te forger un caractère
Moi je t´aime avec tes faiblesses
Toi l´homme-enfant de mes tendresses
Qui me racontais ses malheurs
Et parfois si t´es déprimé
J´aimerais que tout contre mon coeur
Tu t´laisses aller, tu t´laisses aller
T´es encore saoul comme un cosaque
Et me reproche d´être amère
Mais entre nous j´en ai ma claque
De te voir ivre chaque soir
C´est pourquoi je prends le courage
De t´avouer que j´en ai marre
D´être ta femme de ménage
Dont le corps est inscrit au chômage
Au fond d´un grand lit sans espoir
J´en ai assez d´me sentir seule
Près d´un mari qui fait la gueule
Qui râle pour ci, grogne pour ça
Qu´a mal au crâne ou bien au foie
J´en ai assez, tu l´sais maintenant
Parfois j´ai envie d´te tromper
Dieu qu´t´as changé en peu de temps
Tu t´laisses aller, tu t´laisses aller
Ah, ah, c´est quèqu´chose à regarder
Monsieur traînant dans la maison
En pyjama et pas rasé
Parfumé au Saint-Emilion
Quand j´te vois de face ou de profil
Ca m´change de l´homme qu´a su me plaire
T´as une bouée autour du nombril
Et des valises sous les paupières
C´est fou c´qu´elle a raison ma mère
Qui t´appelle "chef-d´œuvre en péril"
Quand nous dînons chez des amis
Faut qu´tu épates la galerie
Tu es l´génie, tu es le plus fort
En politique ou bien en sport
Tu fais le clown, tu bois comme un trou
Tu dépasses la mesure en tout
J´me force à rire mais j´suis gênée
Tu t´laisses aller, tu t´laisses aller
Tu n´es ni tendre ni galant
Tu es égoïste et sans âme
Et les femmes ont évidemment
Besoin d´être traitées en femmes
Si tu voulais faire un effort
Notre vie serait différente
Au lieu d´en parler, fais du sport
Refais tes muscles et perds ton ventre
Retrouve ta ligne élégante
Et souviens-toi que j´ai un corps
Faut pas chercher au fond d´un verre
A te forger un caractère
Moi je t´aime avec tes faiblesses
Toi l´homme-enfant de mes tendresses
Qui me racontais ses malheurs
Et parfois si t´es déprimé
J´aimerais que tout contre mon coeur
Tu t´laisses aller, tu t´laisses aller