Tout le monde ne sort plus le soir,
De peur de se faire tuer sur un trottoir,
Des cris, des pleurs, des crimes, des meurtres,
Nos mères pleurent, tout le monde a peur,
Oh mon Dieu, tout ce sang versé, c´est l´horreur,
Nous voulons un monde de paix,
Et non de guerre, oh ciel pardonne nous,
Si ce sont nos fautes qui font,
Qu´on puisse subir tous ces fléaux, père s´il le faut,
Eloigne de nous cette coupe,
Que non seulement notre volonté se fasse,
Mais la tienne, ah je te chante toi qui es un Dieu d´amour,
Toi qui règne pour toujours, tu nous promets un monde de paix,
Merci pour tes révélations, mais mon Dieu regarde notre génération,
On dit qu´elle est déroutée, que les enfants sont mal éduquées,
Les mœurs sont entrains de changer,
On organise des mariages insensés,
Dieu je t´en prie de les pardonner, certes nous avançons,
Vers la fin des temps, mais mon Dieu, remet les hommes à la raison,
Aie pitié de nous, les descendants d´Adam.
Refrain :
Père, que ta volonté se fasse,
Au ciel et sur la terre,
Dans ma vie et dans celle de mes amis,
Sans oublier chez mes ennemis.
Couplet :
Je réprésente la voix des sans voix,
De tout ceux qui recherchent une voie,
Au mon Dieu, essaie d´écouter,
Mes rimes que je ne cesse d´adresser,
Car mon style graff, et je taffe,
Pour avoir un max de faf,
Fils du ciel, nous sommes tous un,
Et notre intérieur est commun,
Hormis les préjugés sur l´écorce et le QI,
Car où sommes-nous aller chercher ceci,
Sur notre propre terre, découvrir des mystères d´Egypte, d´Europe ou d´Amazonie,
Sagesse d´un Dieu, qui a maitrisé le feu,
Pourtant amoureux, mais sans cesse audacieux,
Car oubliant la voix de ses aïeux.
Refrain :
J´en appelle à une prise de conscience,
Unissons-nous sans effervescence,
Saint dénis, saint Ouen, saint tropez, Congo, les beaux quartiers, le monde entier,
Loin de nous ce complexe, cette haine,
Le pouvoir a embrassé le petit fils d´un enchainé,
Symbolisme de la paix,
Luther l´avait prêché, tous de même sang,
Né sous la même étiquette,
Je range mon stylo pour éviter un complément d´enquête,
Regarde ce qu´il y a dans mon for intérieur,
Des larmes qui coulent tout en douceur,
Muettes; en train de se cicatriser,
Du manque d´emploi d´un homme de couleur,
Rouge, blanc, noir, vert, en contrés du bonheur,
C´est plus fort que moi, je ressors ma plume,
Ecrivant mon texte comme sur un bitume,*
L´heure est venu, de mélanger des cheveux crépus et des colorés,
A cœur ouvert, je crée une note dans l´univers,
Partageons l´addition, si ce message est touchant. KharYsma
Refrain