Mon théatre
by Aurèle
lyricscopy.com
Toi, t´es entré dans mon théâtre,
Et tu t´es hâté dans mon antre,
Levé le rideau de velours
Où mourraient mes maris honnêtes.
Et tu t´es battu pour t´ébattre
A tout rompre, rempli mon ventre
De jardins faits d´eaux et de cours
Où sont nées nos belles saynètes.
Les jeux de scène, de ceux qui s´aiment,
Se jouent toujours de leurs amours.
Lassé de guetter en coulisses,
T´as démarré ton numéro,
Allumé le feu de ma rampe,
Au son de ma fosse d´orchestre.
Ce soir, dresseur de mes délices,
Dans mes arènes, Torero,
Je t´assiste en tenue de vampe,
Pour nos acrobaties équestres.
Les jeux de scène, de ceux qui s´aiment,
Se jouent toujours de leurs amours.
Toi et moi, séparés d´un fil,
Nous nous rejoignons pas à pas,
Note-ambules, nous laissant porter,
Sur l´air de nos respirations.
Mais cet équilibre est fragile,
Tes fauves réclament leur repas,
Et mes foules se laissent emporter
Dans la prestidigitation.
Les jeux de scène, de ceux qui s´aiment,
Se jouent toujours de leurs amours.
T´as voulu jouer les acrobates,
Exhiber ta femme serpente,
Faire de la magie sans détours,
Mais le public n´est plus venu.
T´es ressorti de mon théâtre,
Laissant là vide mon ventre,
J´ai baissé mes yeux de velours,
Et du passé fait place nue.
Que le spectacle continue!
Les jeux de scène, de ceux qui s´aiment,
Se jouent toujours de leurs amours
Et tu t´es hâté dans mon antre,
Levé le rideau de velours
Où mourraient mes maris honnêtes.
Et tu t´es battu pour t´ébattre
A tout rompre, rempli mon ventre
De jardins faits d´eaux et de cours
Où sont nées nos belles saynètes.
Les jeux de scène, de ceux qui s´aiment,
Se jouent toujours de leurs amours.
Lassé de guetter en coulisses,
T´as démarré ton numéro,
Allumé le feu de ma rampe,
Au son de ma fosse d´orchestre.
Ce soir, dresseur de mes délices,
Dans mes arènes, Torero,
Je t´assiste en tenue de vampe,
Pour nos acrobaties équestres.
Les jeux de scène, de ceux qui s´aiment,
Se jouent toujours de leurs amours.
Toi et moi, séparés d´un fil,
Nous nous rejoignons pas à pas,
Note-ambules, nous laissant porter,
Sur l´air de nos respirations.
Mais cet équilibre est fragile,
Tes fauves réclament leur repas,
Et mes foules se laissent emporter
Dans la prestidigitation.
Les jeux de scène, de ceux qui s´aiment,
Se jouent toujours de leurs amours.
T´as voulu jouer les acrobates,
Exhiber ta femme serpente,
Faire de la magie sans détours,
Mais le public n´est plus venu.
T´es ressorti de mon théâtre,
Laissant là vide mon ventre,
J´ai baissé mes yeux de velours,
Et du passé fait place nue.
Que le spectacle continue!
Les jeux de scène, de ceux qui s´aiment,
Se jouent toujours de leurs amours