Comment va-t-on ce soir
by Bernard Dimey
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[Bruits de salon]
Bonsoir, mon cher baron
Comment va-t-on ce soir chez vous, ma chère amie?
Dehors, on meurt de froid. Si vous n´étiez pas là
Que me resterait-il des plaisirs de la vie?
Vous avez du nouveau? Ah, vraiment... voyons ça!
Une rousse, une vraie, qui vient de la campagne?
Un peu grasse... Ah, parfait! Madame Noémie
Vous pouvez mettre au frais votre meilleur champagne
Appelez la mignonne. Ah, que j´aime être ici!
Mon enfant, venez là! Elle a des seins superbes
N´ayez pas peur de moi, asseyez-vous, voilà
Que j´aimerais la voir au soleil et dans l´herbe
Une peau de satin, Dieu que c´est frais tout ça!
Et c´est ferme, et c´est chaud, ça sent bon, hein coquine?
On aime le champagne? Alors, à nos santés!
Venez que je caresse un peu cette poitrine
Je crois bien que ce soir, nous allons nous gâter
Madame Noémie, frappez-nous la bouteille
Et venez, j´ai deux mots à vous dire en secret
Mais oui... tout bas, tout bas, dans le creux de l´oreille
Je suis un vieux cochon peut-être mais discret
Maître Jean, l´avocat, m´a parlé de négresse
C´est vrai, non? Mais alors, pourquoi nous la cacher?
Il m´a dit qu´elle avait du génie dans les fesses
Quoi de plus? Non de Dieu, envoyez-la chercher!
Approchez-vous, mon cœur, bon Dieu! Les jolies cuisses
Mais oui... dégrafez ça, mon tout petit trésor,
En y mettant le temps, il se peut que je puisse
Mais si... ma chère amie, mais si... je peux encore
Si vous m´aviez connu quand j´étais en Afrique
Je faisais les beaux soirs des bordels de Rabat
Des négresses de quinze ans qui baisaient en musique
Je donnerais bien tout pour être encore là-bas
Regardez-moi ce cul! Ça n´est pas vrai, je rêve!
Et ces hanches, ah, bon Dieu! Je sens que ça revient
Viens ma salope, arrive et tant pis si j´en crève
Ça vaudra cent fois mieux que d´être mort pour rien
Bonsoir, mon cher baron
Comment va-t-on ce soir chez vous, ma chère amie?
Dehors, on meurt de froid. Si vous n´étiez pas là
Que me resterait-il des plaisirs de la vie?
Vous avez du nouveau? Ah, vraiment... voyons ça!
Une rousse, une vraie, qui vient de la campagne?
Un peu grasse... Ah, parfait! Madame Noémie
Vous pouvez mettre au frais votre meilleur champagne
Appelez la mignonne. Ah, que j´aime être ici!
Mon enfant, venez là! Elle a des seins superbes
N´ayez pas peur de moi, asseyez-vous, voilà
Que j´aimerais la voir au soleil et dans l´herbe
Une peau de satin, Dieu que c´est frais tout ça!
Et c´est ferme, et c´est chaud, ça sent bon, hein coquine?
On aime le champagne? Alors, à nos santés!
Venez que je caresse un peu cette poitrine
Je crois bien que ce soir, nous allons nous gâter
Madame Noémie, frappez-nous la bouteille
Et venez, j´ai deux mots à vous dire en secret
Mais oui... tout bas, tout bas, dans le creux de l´oreille
Je suis un vieux cochon peut-être mais discret
Maître Jean, l´avocat, m´a parlé de négresse
C´est vrai, non? Mais alors, pourquoi nous la cacher?
Il m´a dit qu´elle avait du génie dans les fesses
Quoi de plus? Non de Dieu, envoyez-la chercher!
Approchez-vous, mon cœur, bon Dieu! Les jolies cuisses
Mais oui... dégrafez ça, mon tout petit trésor,
En y mettant le temps, il se peut que je puisse
Mais si... ma chère amie, mais si... je peux encore
Si vous m´aviez connu quand j´étais en Afrique
Je faisais les beaux soirs des bordels de Rabat
Des négresses de quinze ans qui baisaient en musique
Je donnerais bien tout pour être encore là-bas
Regardez-moi ce cul! Ça n´est pas vrai, je rêve!
Et ces hanches, ah, bon Dieu! Je sens que ça revient
Viens ma salope, arrive et tant pis si j´en crève
Ça vaudra cent fois mieux que d´être mort pour rien