Cafard
by Bernard Lavilliers
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Un bar qui donne au fond de la ruelle, un bar.
En plein paris près de la seine, Un bar.
Avec un long comptoir de chêne, et puis un vrai zinc a l´ancienne,
avec un barman flegmatique, fêtard.
Que des mélanges déconseillés, chaudards.
Des trucs à se ruiner la santé, trop tard.
Avec une scène des musiciens, entre deux tournés gagne pain, qui joue ce qu´ils veulent et qui jouent bien, peinards.
Avec au mur dans le décor, miroir, photos jaunies d´artistes morts, l´histoire.
Avec des toiles haïtiennes, et quelques fauves qui reviennent et puis la belle américaine, la star.
Pas une boite de nuit fermée, standard.
Avec des l´ascars a l´entrée, blafards.
Avec un très vieux piano droit, qui a vécu et qui vient tout droit, d´un bar de bleues de détroit, tu vois.
Des guitares de Baden-powell- bossa.
La main gauche de Maurice Ravel, est la.
Une ancienne brasserie transformée, et que des sourds dans le quartier, qui ne viennent pas nous engueuler – le soir.
Dans ce paname stérilisé, ringard.
Pleins de bourgeois traumatisés, hagards.
Plus de musique dans les quartiers, a 22H00 c´est terminé, laissons tourner- laissons tourner
Les gyrophares.
Je suis la comme un exilé - batard.
Plus de son plus de fumée - bizarre.
Comme des hostos climatisés avec des meubles recyclés.
Je tourne en rond, je suis paumé, ouais, ce soir.
Que des DJ sponsorisés, c´est marre.
La capitale de la fête, bonsoir.
Ou sont les vamps, les mystérieuses, les allumées, les travailleuse, les brésiliennes, et les rockeuses, cafard.
J´ai connu de grands spécialistes, un soir.
Des philosophes alternatifs de comptoir, pour quelques effluves alcooliques, ils faisaient des fleurs rhétoriques, et qui connaissaient la musique - bonsoir
En plein paris près de la seine, Un bar.
Avec un long comptoir de chêne, et puis un vrai zinc a l´ancienne,
avec un barman flegmatique, fêtard.
Que des mélanges déconseillés, chaudards.
Des trucs à se ruiner la santé, trop tard.
Avec une scène des musiciens, entre deux tournés gagne pain, qui joue ce qu´ils veulent et qui jouent bien, peinards.
Avec au mur dans le décor, miroir, photos jaunies d´artistes morts, l´histoire.
Avec des toiles haïtiennes, et quelques fauves qui reviennent et puis la belle américaine, la star.
Pas une boite de nuit fermée, standard.
Avec des l´ascars a l´entrée, blafards.
Avec un très vieux piano droit, qui a vécu et qui vient tout droit, d´un bar de bleues de détroit, tu vois.
Des guitares de Baden-powell- bossa.
La main gauche de Maurice Ravel, est la.
Une ancienne brasserie transformée, et que des sourds dans le quartier, qui ne viennent pas nous engueuler – le soir.
Dans ce paname stérilisé, ringard.
Pleins de bourgeois traumatisés, hagards.
Plus de musique dans les quartiers, a 22H00 c´est terminé, laissons tourner- laissons tourner
Les gyrophares.
Je suis la comme un exilé - batard.
Plus de son plus de fumée - bizarre.
Comme des hostos climatisés avec des meubles recyclés.
Je tourne en rond, je suis paumé, ouais, ce soir.
Que des DJ sponsorisés, c´est marre.
La capitale de la fête, bonsoir.
Ou sont les vamps, les mystérieuses, les allumées, les travailleuse, les brésiliennes, et les rockeuses, cafard.
J´ai connu de grands spécialistes, un soir.
Des philosophes alternatifs de comptoir, pour quelques effluves alcooliques, ils faisaient des fleurs rhétoriques, et qui connaissaient la musique - bonsoir