Impressions 2
by Bhale Bacce
lyricscopy.com
Encore une fois je marche seul et les trottoirs me sourient comment s´ils se foutaient de ma gueule. Errer jusqu´à chaque pas perdent son sens. Au milieu d´autres zombies personne ne pensent. Regard cerné, visage fermé, tous ces futurs morts enfermés. Dans leurs contrainte, voila ce qui les éreintes. On ne rallume pas une flamme éteinte. Le quotidien fait son oeuvre d´érosion, nourri un désir d´explosion comme un oeuf en face d´éclosion. Je scrute la foule, tous sortis du même moule. Celui-ci sourcils froncés a l´air pressé et envie de foncer. Ce vieux qui se gratte le bide a l´air vidé, l´alcool lui a donné des rides et brouillé les idées. Celle la est trop grosse pour être seule, elle porte un gosse. Sa robe est un linceul. Parmi ces cadavres a devenir, je m´efforce a penser a mon avenir. Et je me borgne a rêver de gagner le gros lot, au loto ne plus se lever le matin trop tôt. Eviter de croiser ces têtes de lobotomisés. Quand je voit la gueule du monde je rêve de l´atomiser. A défaut de pouvoir l´optimiser. Chaque jours ma colère et mon dégoût grandissent et avec l´envie de brûler les drapeaux tisés de mensonges et ceux qui les brandissent. Tout petit on veut nous faire croire a des belles choses, mais y´a que les string des prostitués qui soient roses. On veut nous faire croire a la justice, l´amour ou la paix. Liberté égalité fraternité va te faire enculer. Ici c´est chacun pour soit et dieu pour tous. Faut profiter un maximum car on a la mort aux trousses. Voila l´enfance pleine d´illusions et de rêves a laissé place a l´incompréhension. Ici c´est marche ou crève et j´ai choisi de marcher mais j´avance pas. Debout dans le froid remplis d´effroi j´vois ma vie défiler, la terre tourner comme une jeune fille mal élevée. J´vois un matin de plus encore raté encore une fois obligé de gratter avec l´envie de tout arrêter. Condamné a errer. L´ignorance au fond des poches et quelque chose qui cloche. J´ai l´inquiétude sur les rides qui se creusent sur le front de mes proches.
"Le rêve le plus efficace pour les billets de théâtre ou de cinéma, est naturellement celui qui fait appel aux éléments les plus profonds, les plus organiques et pour tout dire les plus terribles de l´être humain et avant tout bien entendu le sexe, le sang et la mort."
Et me voila une fois de plus prit d´angoisses en pansant qu´on est rien ici. Apparition fugace comme une envie de pisser. Je m´efforce d´éviter les crasses. Je suis pas pressé de trépasser. Je laisse des traces en forme de textes sur feuilles froissées. Qu´on puisse dire un jour que je suis passé. En attendant je me demande comment affronter les réalités d´un monde qui est en train de s´effondrer. Est-ce que je serais sage ou affronter? J´hésite entre la malhonnêteté et les valeur due a l´éducation dont j´ai hérité. Celle du courage et du bien mérité. La récompense au prix de la sueur. J´ai toujours vu mon père se lever aux premières lueurs du jours, pour qu´il ne me manque rien, pour m´éviter d´être en chien. Mais je reste un jeune comme les autres. J´aime pas qu´on me donne des ordres. J´m´adapte a ce putain de désordre. Et tout ce que j´ai retenu, c´est qu´on a rien sans rien sauf le bagne, si tu ne suis pas les règles du jeu. Mais c´est toujours les mêmes qui gagnent. J´ai retenu aussi qu´il y a peut de gens sur qui tu peux compter. Les mauvaises langues ça fait longtemps que j´ai arrêté de les écouter. Pour me protéger j´ai trouvé qu´un moyen, devenir vicieux comme un cercle et avoir le coeur aussi sec qu´un désert africain. Les évènement te poussent a devenir froid et calculateurs, et tu pense aussi vite que jouis un précoce éjaculateur. Beaucoup trouverons que j´ai les idées noires, c´est que dans la tête j´ai l´image d´une gamine violée dans un square. Tout ça c´est dur a entendre et ça fait mal, mais j´ouvre les yeux et je voit que le monde est sale. C´est ma vision de la vie, je la donne sans préavis. Car j´aurais p´t´être quitté le navire avant d´avoir changé d´avis.
"Le rêve le plus efficace pour les billets de théâtre ou de cinéma, est naturellement celui qui fait appel aux éléments les plus profonds, les plus organiques et pour tout dire les plus terribles de l´être humain et avant tout bien entendu le sexe, le sang et la mort."
Et me voila une fois de plus prit d´angoisses en pansant qu´on est rien ici. Apparition fugace comme une envie de pisser. Je m´efforce d´éviter les crasses. Je suis pas pressé de trépasser. Je laisse des traces en forme de textes sur feuilles froissées. Qu´on puisse dire un jour que je suis passé. En attendant je me demande comment affronter les réalités d´un monde qui est en train de s´effondrer. Est-ce que je serais sage ou affronter? J´hésite entre la malhonnêteté et les valeur due a l´éducation dont j´ai hérité. Celle du courage et du bien mérité. La récompense au prix de la sueur. J´ai toujours vu mon père se lever aux premières lueurs du jours, pour qu´il ne me manque rien, pour m´éviter d´être en chien. Mais je reste un jeune comme les autres. J´aime pas qu´on me donne des ordres. J´m´adapte a ce putain de désordre. Et tout ce que j´ai retenu, c´est qu´on a rien sans rien sauf le bagne, si tu ne suis pas les règles du jeu. Mais c´est toujours les mêmes qui gagnent. J´ai retenu aussi qu´il y a peut de gens sur qui tu peux compter. Les mauvaises langues ça fait longtemps que j´ai arrêté de les écouter. Pour me protéger j´ai trouvé qu´un moyen, devenir vicieux comme un cercle et avoir le coeur aussi sec qu´un désert africain. Les évènement te poussent a devenir froid et calculateurs, et tu pense aussi vite que jouis un précoce éjaculateur. Beaucoup trouverons que j´ai les idées noires, c´est que dans la tête j´ai l´image d´une gamine violée dans un square. Tout ça c´est dur a entendre et ça fait mal, mais j´ouvre les yeux et je voit que le monde est sale. C´est ma vision de la vie, je la donne sans préavis. Car j´aurais p´t´être quitté le navire avant d´avoir changé d´avis.