Le danger des mots
by Boris Vian
lyricscopy.com
Personnellement, je ne connaissais Behan que par ses textes. Je n´avais pas vu les représentations encore. J´ai vu donc le "Hostage" tel qu´il a été monté par le Workshop Theatre et ça m´a assez impressionné
C´est assez curieux, ce n´est pas l´Opéra de quat´ sous mais c´est un spectacle aussi varié et aussi animé que l´Opéra de quat´ sous en probablement beaucoup plus violent du point de vue politique et du point de vue social. Et beaucoup plus violent tout en étant également beaucoup plus burlesque, si ça peut se concilier
Il y a là des choses très dures et pour les Anglais et pour les Irlandais et, finalement, comme dans la première pièce de Behan, il y a quelque chose qui se dégage de tout ça. Il y a quelque chose qui m´a fait plaisir, c´est d´ailleurs ce qui m´a intéressé dans les deux pièces, c´est parce que c´est un peu une marotte personnelle aussi, c´est la question du pouvoir imbécile que l´on finit par laisser aux mots et du pouvoir qui fait que les mots finissent par nous entraîner à faire des imbécillités
Tout le problème de ces gens qui vont être tués se résume au fond à des incompréhensions et à des – comment dirais-je? - à des erreurs que l´on fait sur le sens des mots
Et finalement, si on pouvait retrouver le sens des choses au lieu de passer par l´intermédiaire de ces symboles que l´on déforme toujours et qui sont les mots, eh bien, la conclusion de Behan, je crois, c´est qu´il n´arriverait pas de ces idioties, de ces meurtres, de ces pendaisons, de ces... de toutes ces choses qui proviennent de malentendus
C´est assez curieux, ce n´est pas l´Opéra de quat´ sous mais c´est un spectacle aussi varié et aussi animé que l´Opéra de quat´ sous en probablement beaucoup plus violent du point de vue politique et du point de vue social. Et beaucoup plus violent tout en étant également beaucoup plus burlesque, si ça peut se concilier
Il y a là des choses très dures et pour les Anglais et pour les Irlandais et, finalement, comme dans la première pièce de Behan, il y a quelque chose qui se dégage de tout ça. Il y a quelque chose qui m´a fait plaisir, c´est d´ailleurs ce qui m´a intéressé dans les deux pièces, c´est parce que c´est un peu une marotte personnelle aussi, c´est la question du pouvoir imbécile que l´on finit par laisser aux mots et du pouvoir qui fait que les mots finissent par nous entraîner à faire des imbécillités
Tout le problème de ces gens qui vont être tués se résume au fond à des incompréhensions et à des – comment dirais-je? - à des erreurs que l´on fait sur le sens des mots
Et finalement, si on pouvait retrouver le sens des choses au lieu de passer par l´intermédiaire de ces symboles que l´on déforme toujours et qui sont les mots, eh bien, la conclusion de Behan, je crois, c´est qu´il n´arriverait pas de ces idioties, de ces meurtres, de ces pendaisons, de ces... de toutes ces choses qui proviennent de malentendus