Rien n'est vraiment perdu
by Catherine Delasalle
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Rien n´est vraiment perdu tout entier dans ma vie
Aucun été ne sombre à jamais dans l´oubli
Mon cœur sait rappeler tant d´oiseaux par leur nom
Mes vergers ne sont pas livrés à l´abandon
Dans le bois automnal où brûle un mur de feuilles
Je suis bu par l´œil noir et rond de l´écureuil
Opticien de l´amour, géomètre des larmes
Quel monde naît de moi, dans son berceau de cils
La pierre est l´œil fermé de la terre immobile
Dans sa prison nocturne où son cristal s´accroît
L´éclair de mon regard la revêt de ses armes
{x2:}
A chaque essor du jour mes paupières s´envolent
Les grives font leur nid dans mes moindres paroles
Une étoile palpite au bout de mes dix doigts {x2}
La pierre est l´œil fermé de la terre immobile
Dans sa prison nocturne où son cristal s´accroît
L´éclair de mon regard la revêt de ses armes
A chaque essor du jour mes paupières s´envolent
Les grives font leur nid dans mes moindres paroles
Une étoile palpite au bout de mes dix doigts {x2}
Aucun été ne sombre à jamais dans l´oubli
Mon cœur sait rappeler tant d´oiseaux par leur nom
Mes vergers ne sont pas livrés à l´abandon
Dans le bois automnal où brûle un mur de feuilles
Je suis bu par l´œil noir et rond de l´écureuil
Opticien de l´amour, géomètre des larmes
Quel monde naît de moi, dans son berceau de cils
La pierre est l´œil fermé de la terre immobile
Dans sa prison nocturne où son cristal s´accroît
L´éclair de mon regard la revêt de ses armes
{x2:}
A chaque essor du jour mes paupières s´envolent
Les grives font leur nid dans mes moindres paroles
Une étoile palpite au bout de mes dix doigts {x2}
La pierre est l´œil fermé de la terre immobile
Dans sa prison nocturne où son cristal s´accroît
L´éclair de mon regard la revêt de ses armes
A chaque essor du jour mes paupières s´envolent
Les grives font leur nid dans mes moindres paroles
Une étoile palpite au bout de mes dix doigts {x2}