Comme l'eau, le feu, le vent
by Charles Aznavour
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J´ai l´âme débordante de joie
Mais ces joies sont oppressées d´amour
Quand tu es près de moi
Car ton cœur est changeant et secret
Et peut-être jamais
Ne saurai-je jamais qui tu es
Fuyante comme l´eau
Qui ruisselle un instant sur la peau
Et soudain s´évapore et s´en va
Fuyante comme l´eau
Tu ricoches entre rires et sanglots
Et sans cesse coule entre mes doigts
Il me faut, malgré moi, t´avouer
Qu´avec toi je ne sais comment faire
Et sur quel pied danser
Parfois, croyant tenir le bonheur
Quand je ferme les yeux,
Je ressens comme un vide en mon coeur
Ivre comme le feu
Qui danse en projetant ses couleurs
Qui crépite et fait parler le bois
Ivre comme le feu
Un instant, tu t´offres avec chaleur
Et l´autre, tu te figes de froid
Je n´ai plus de sommeil, de repos
Je n´ai que mes désirs
Qui sans cesse s´accrochent à ma peau
Le soir libre, de tout sans compter
Au matin, tu reprends
Ce que la veille tu as donné
Folle comme le vent
Qui hérisse la terre au printemps
Qui effeuille et piétine les fleurs
Folle comme le vent
Tu mutiles mes rêves et mon temps
Et t´amuses à retourner mon cœur
Et dans ce tourbillon
De folies, de rires et de pleurs
Je me bats contre mes sentiments
Je n´ai plus de raison
Car tu cernes ma vie et mon cœur
Comme l´eau et le feu et le vent
Mais ces joies sont oppressées d´amour
Quand tu es près de moi
Car ton cœur est changeant et secret
Et peut-être jamais
Ne saurai-je jamais qui tu es
Fuyante comme l´eau
Qui ruisselle un instant sur la peau
Et soudain s´évapore et s´en va
Fuyante comme l´eau
Tu ricoches entre rires et sanglots
Et sans cesse coule entre mes doigts
Il me faut, malgré moi, t´avouer
Qu´avec toi je ne sais comment faire
Et sur quel pied danser
Parfois, croyant tenir le bonheur
Quand je ferme les yeux,
Je ressens comme un vide en mon coeur
Ivre comme le feu
Qui danse en projetant ses couleurs
Qui crépite et fait parler le bois
Ivre comme le feu
Un instant, tu t´offres avec chaleur
Et l´autre, tu te figes de froid
Je n´ai plus de sommeil, de repos
Je n´ai que mes désirs
Qui sans cesse s´accrochent à ma peau
Le soir libre, de tout sans compter
Au matin, tu reprends
Ce que la veille tu as donné
Folle comme le vent
Qui hérisse la terre au printemps
Qui effeuille et piétine les fleurs
Folle comme le vent
Tu mutiles mes rêves et mon temps
Et t´amuses à retourner mon cœur
Et dans ce tourbillon
De folies, de rires et de pleurs
Je me bats contre mes sentiments
Je n´ai plus de raison
Car tu cernes ma vie et mon cœur
Comme l´eau et le feu et le vent