Histoire d'un monsieur
by Charles Trenet
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Un berceau se penche.
Un enfant s´éveille.
Dans la chambre blanche
Un rayon d´soleil
Sur sa joue se pose.
Alors il sourit,
Tout blond et tout rose.
C´est bébé joli.
Il part pour l´école.
Il apprend à lire.
Le soir, il recolle
Une tirelire,
Mais une fillette
Le rend triste, un jour.
Est-ce une amourette?
Non, premier amour.
Il oublie sa peine,
Ou croit l´oublier.
Pioupiou, on l´entraîne
Dans de gros souliers
Et son capitaine
Pense de lui : C´lui-là,
Un brave type quand mème,
Mais pas bon soldat!
Sa mère est heureuse :
Il s est marié.
Une famille nombreuse
Garnit son foyer
Mais, hélas, la guerre
L´entraîne à nouveau
Dans un monde vulgaire
Et pas toujours beau.
Blessé en campagne,
Mais rien de fatal,
Il trouve une compagne
Dans un hôpital.
Elle est infirmière.
Ils s´aiment.
Quel malheur!
Adieu la première.
Elle est toute en pleurs.
Changement d´histoire.
Aux enfants, on ment
Pour leur faire croire
A une autre maman,
A une autre famille,
A d´autres cousins.
Quel triste quadrille
Pour ces p´tits poussins.
La guerre est finie.
L´infirmière meurt
D´une maladie
Dite de langueur.
Sa première femme
Est morte, elle aussi,
Mais alors, quel drame!
Les fils se marient.
Un berceau se penche.
Un enfant s´éveille.
Dans la chambre blanche,
Un rayon d´soleil
Et, tout seul au monde,
Notre vieux papa
Se perd de la ronde.
C´est la vie qui va!
Un enfant s´éveille.
Dans la chambre blanche
Un rayon d´soleil
Sur sa joue se pose.
Alors il sourit,
Tout blond et tout rose.
C´est bébé joli.
Il part pour l´école.
Il apprend à lire.
Le soir, il recolle
Une tirelire,
Mais une fillette
Le rend triste, un jour.
Est-ce une amourette?
Non, premier amour.
Il oublie sa peine,
Ou croit l´oublier.
Pioupiou, on l´entraîne
Dans de gros souliers
Et son capitaine
Pense de lui : C´lui-là,
Un brave type quand mème,
Mais pas bon soldat!
Sa mère est heureuse :
Il s est marié.
Une famille nombreuse
Garnit son foyer
Mais, hélas, la guerre
L´entraîne à nouveau
Dans un monde vulgaire
Et pas toujours beau.
Blessé en campagne,
Mais rien de fatal,
Il trouve une compagne
Dans un hôpital.
Elle est infirmière.
Ils s´aiment.
Quel malheur!
Adieu la première.
Elle est toute en pleurs.
Changement d´histoire.
Aux enfants, on ment
Pour leur faire croire
A une autre maman,
A une autre famille,
A d´autres cousins.
Quel triste quadrille
Pour ces p´tits poussins.
La guerre est finie.
L´infirmière meurt
D´une maladie
Dite de langueur.
Sa première femme
Est morte, elle aussi,
Mais alors, quel drame!
Les fils se marient.
Un berceau se penche.
Un enfant s´éveille.
Dans la chambre blanche,
Un rayon d´soleil
Et, tout seul au monde,
Notre vieux papa
Se perd de la ronde.
C´est la vie qui va!