L'arbre qu'on croyait mort
by Claire Elzière
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L´arbre qu´on croyait mort depuis quelques saisons
Vous savez, le vieil arbre au pied de ma maison
A reverdi soudain en une nuit, rien qu´une
Et le voilà tout beau, et le voilà tout neuf
Les bourgeons éclatant : quatre, cinq, six, sept, huit, neuf!
Lui qui n´était plus rien, plus une feuille aucune!
Et le voilà tout beau, le voilà nouveau-né
S´approchent les oiseaux, fascinés, frissonnés
Les oiseaux d´aujourd´hui, que pourtant rien n´étonne,
Devant un tel miracle sont comblés d´embarras
Si j´osais, je dirais qu´ils en baissent les bras
Comment pareil printemps après si long automne?
L´arbre qu´on croyait mort depuis quelques saisons
Et que j´avais chanté sans rime ni raison
Comme un amour perdu, comme un dernier dimanche
L´arbre s´est réveillé, la main dans les cheveux
Pour sitôt s´écrier "Je veux vivre, je veux!
Je suis encore trop jeune pour être mis en planches"
Alors, toi qui t´en fus en passant par Dijon
Ne crois-tu pas qu´il est grand temps que nous songions
À renouer le fil d´amours qui furent tendres?
Dijon, c´est à côté, trois heures, même moins!
Ici le ciel est bleu, l´arbre m´en est témoin
Reviens, je suis déjà en gare pour t´attendre
Vous savez, le vieil arbre au pied de ma maison
A reverdi soudain en une nuit, rien qu´une
Et le voilà tout beau, et le voilà tout neuf
Les bourgeons éclatant : quatre, cinq, six, sept, huit, neuf!
Lui qui n´était plus rien, plus une feuille aucune!
Et le voilà tout beau, le voilà nouveau-né
S´approchent les oiseaux, fascinés, frissonnés
Les oiseaux d´aujourd´hui, que pourtant rien n´étonne,
Devant un tel miracle sont comblés d´embarras
Si j´osais, je dirais qu´ils en baissent les bras
Comment pareil printemps après si long automne?
L´arbre qu´on croyait mort depuis quelques saisons
Et que j´avais chanté sans rime ni raison
Comme un amour perdu, comme un dernier dimanche
L´arbre s´est réveillé, la main dans les cheveux
Pour sitôt s´écrier "Je veux vivre, je veux!
Je suis encore trop jeune pour être mis en planches"
Alors, toi qui t´en fus en passant par Dijon
Ne crois-tu pas qu´il est grand temps que nous songions
À renouer le fil d´amours qui furent tendres?
Dijon, c´est à côté, trois heures, même moins!
Ici le ciel est bleu, l´arbre m´en est témoin
Reviens, je suis déjà en gare pour t´attendre