Le divan
by Claire Jau
lyricscopy.com
Vautrée sur le divan
Les yeux fixés sur des moulures
Oubliés les faux-semblants
Il faut allonger ses blessures
Le psy dénude l´enfance enfouie
Œdipe a les traits de mon père
Sans un regard, sans parti pris
Il déterre les secrets à taire
Et je m´ennuie à écouter
Sans transition, des Lego à l´ego
Ma vie semble m´échapper
Déçu, il rebouche son stylo
Voici le test des images
Que voyez-vous? Un papillon
Je frotte mes yeux, c´est un mirage!
J´avais pas vu une érection
Prostrée sur le divan
Les yeux fixés sur les moulures
Exposés les faux-semblants
Il faut arranger ses blessures
Il tourne des pages et des pages
Ma vie banale devient un drame
Un cas d´étude comme un breuvage
Pour un expert en bleus à l´âme
Les hommes, les désirs, les remords
Mes souvenirs défilent comme un train
Mon subconscient pour décor
Déçu, il range ses dessins
Debout à côté du divan
Je paye enfin ma confession
Derrière son bureau-paravent
Il m´abandonne à mes questions
Echappée du divan
Les yeux fixés sur mes foulures
Réparés les faux-semblants
Il faut payer pour ses blessures
J´ai refoulé ma boulimie
Œdipe, vas-tu enfin te taire?
Sans un regard, sans parti pris
Mon subconscient s´en va-t-en guerre
Machinalement, je prends le bus
Combien de pathologies y sommeillent
Consultez avant le terminus
Avant qu´Œdipe ne vous réveille
Les yeux fixés sur des moulures
Oubliés les faux-semblants
Il faut allonger ses blessures
Le psy dénude l´enfance enfouie
Œdipe a les traits de mon père
Sans un regard, sans parti pris
Il déterre les secrets à taire
Et je m´ennuie à écouter
Sans transition, des Lego à l´ego
Ma vie semble m´échapper
Déçu, il rebouche son stylo
Voici le test des images
Que voyez-vous? Un papillon
Je frotte mes yeux, c´est un mirage!
J´avais pas vu une érection
Prostrée sur le divan
Les yeux fixés sur les moulures
Exposés les faux-semblants
Il faut arranger ses blessures
Il tourne des pages et des pages
Ma vie banale devient un drame
Un cas d´étude comme un breuvage
Pour un expert en bleus à l´âme
Les hommes, les désirs, les remords
Mes souvenirs défilent comme un train
Mon subconscient pour décor
Déçu, il range ses dessins
Debout à côté du divan
Je paye enfin ma confession
Derrière son bureau-paravent
Il m´abandonne à mes questions
Echappée du divan
Les yeux fixés sur mes foulures
Réparés les faux-semblants
Il faut payer pour ses blessures
J´ai refoulé ma boulimie
Œdipe, vas-tu enfin te taire?
Sans un regard, sans parti pris
Mon subconscient s´en va-t-en guerre
Machinalement, je prends le bus
Combien de pathologies y sommeillent
Consultez avant le terminus
Avant qu´Œdipe ne vous réveille