Meurtre à larme blanche
by Claire Jau
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Ta main, lente, vola mes yeux vers le jour
Et la lumière entra dans mes cieux souverains
Ta main avait touché des syllabes d´amour
Ta main m´épargna le sommeil du destin
Ta main fut l´orchestre d´un concert déchirant
Tu m´as battue comme un amant jaloux
J´ai le corset sombre d´une infante implorant
Que ton poing douloureux cesse ses coups
Ta langue dans la mienne, éponge de vinaigre
Laisse en moi des baisers de sang
Chacun de tes bouquets se désintègre
J´ai peur, tu me bats en souriant
Ta peau dans ma peau
Je n´ai plus d´écho, je n´ai plus de cri
Meurtrie par tes gestes
Le supplice de ta roue me désunit
Tu régnais sur ma vie, sans partage,
J´étais à tes pieds
Dans ta lumière, femme parmi les flammes
Tu as tué ma vie au bord de l´escalier
Le silence m´assure qu´il est bien mort
Sa bouche fermée est enfin muette
Je fais de ses obsèques un festin de porc
Son sourire sanglant a fermé sa fenêtre
L´amour est un théâtre où le meurtre s´annonce
Je l´ai tué, reine captive enchaînée à ses branches
Les dieux chassent mes yeux et me renoncent
Je l´ai tué, doux meurtre à larme blanche
Et la lumière entra dans mes cieux souverains
Ta main avait touché des syllabes d´amour
Ta main m´épargna le sommeil du destin
Ta main fut l´orchestre d´un concert déchirant
Tu m´as battue comme un amant jaloux
J´ai le corset sombre d´une infante implorant
Que ton poing douloureux cesse ses coups
Ta langue dans la mienne, éponge de vinaigre
Laisse en moi des baisers de sang
Chacun de tes bouquets se désintègre
J´ai peur, tu me bats en souriant
Ta peau dans ma peau
Je n´ai plus d´écho, je n´ai plus de cri
Meurtrie par tes gestes
Le supplice de ta roue me désunit
Tu régnais sur ma vie, sans partage,
J´étais à tes pieds
Dans ta lumière, femme parmi les flammes
Tu as tué ma vie au bord de l´escalier
Le silence m´assure qu´il est bien mort
Sa bouche fermée est enfin muette
Je fais de ses obsèques un festin de porc
Son sourire sanglant a fermé sa fenêtre
L´amour est un théâtre où le meurtre s´annonce
Je l´ai tué, reine captive enchaînée à ses branches
Les dieux chassent mes yeux et me renoncent
Je l´ai tué, doux meurtre à larme blanche