L'ouvrier licencié
by Claude Vinci
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Mes fils, ma petite fille, ma femme,
Pour moi se joue aujourd´hui le drame
De savoir comment je vais faire
Pour continuer à vous donner la chair
Je n´ai plus ni d´argent ni d´outil
Et tous les voisins nous oublient
Depuis bien longtemps, je me bagarrais
Avec les copains de mon atelier
Pour un mois de mai sans temps des cerises
C´était grâce à vous, pour vous, ma mise
Que je sacrifiais des soirées entières
Pour préparer la vraie vie sur Terre
J´ai bien cru notre grand jour arrivé
Quand un soir de mai qu´on a occupé
Les usines, les machines et les ateliers
C´est moi qui ai eu l´honneur d´enfermer
Le patron et ses associés, sa clique,
Dans le grand bureau, c´était magnifique!
Pendant cinq semaines qu´on a gouverné
C´était presque le vrai pouvoir ouvrier
Tous nos braves seigneurs s´étaient planqués
Ou bien ils s´étaient mis à nos côtés
Mais ils ont vite repris le dessus
Et moi, ils m´ont vite jeté à la rue
Ma femme, je vais aujourd´hui te quitter
Te laisser trouver un autre marié
Qui, sûr, te fera plus belle la vie
Mes fils, ma petite fille, c´est fini
Vous allez rejoindre l´Assistance
Moi, je vais courir toute la France
Pour me refaire des amis, nouveaux
Pour un soir de mai, le vrai, le plus beau
Pour moi se joue aujourd´hui le drame
De savoir comment je vais faire
Pour continuer à vous donner la chair
Je n´ai plus ni d´argent ni d´outil
Et tous les voisins nous oublient
Depuis bien longtemps, je me bagarrais
Avec les copains de mon atelier
Pour un mois de mai sans temps des cerises
C´était grâce à vous, pour vous, ma mise
Que je sacrifiais des soirées entières
Pour préparer la vraie vie sur Terre
J´ai bien cru notre grand jour arrivé
Quand un soir de mai qu´on a occupé
Les usines, les machines et les ateliers
C´est moi qui ai eu l´honneur d´enfermer
Le patron et ses associés, sa clique,
Dans le grand bureau, c´était magnifique!
Pendant cinq semaines qu´on a gouverné
C´était presque le vrai pouvoir ouvrier
Tous nos braves seigneurs s´étaient planqués
Ou bien ils s´étaient mis à nos côtés
Mais ils ont vite repris le dessus
Et moi, ils m´ont vite jeté à la rue
Ma femme, je vais aujourd´hui te quitter
Te laisser trouver un autre marié
Qui, sûr, te fera plus belle la vie
Mes fils, ma petite fille, c´est fini
Vous allez rejoindre l´Assistance
Moi, je vais courir toute la France
Pour me refaire des amis, nouveaux
Pour un soir de mai, le vrai, le plus beau