On meurt de toi
by Damien Saez
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Si nous nous sommes disparus
Comme un marin qui prend les nues
Pour l´océan
Et qui s´enfonce au fond de l´eau
L´amour emporté par les flots
Les flots du temps
Nous aurions pu nous unir mieux
Comme on dit s´unir devant Dieu
La mascarade
Non, moi, ne m´a jamais tenté
Oui, que la sincère amitié
Des camarades
Au diable les rêveurs qui
Ne tenant pas debout se lient
Des bagues aux doigts
Et si la mienne était poème
Et si la mienne était en bois
Elle était pour toi
Elle était pour toi
Puisqu´ici tout s´évanouit
Nos rires dans la mélancolie
Tout prend le large
Beauté, ne gardons que l´instant
Avant que les mauvais printemps
Ne sonnent la charge
Là où tu échoueras bientôt
Là où on s´est échoué trop
Où il fait froid
Tu verras bien des éclaircies
Tu les prendras pour l´infini
Qui fera gonfler ton ventre
Au diable les rêveurs qui
Ne tenant pas debout se passent
La mort aux doigts
Pauvres de leur cupidité
Sont ceux qui s´échinent à garder
L´autre pour soi
Au diable les rêveurs qui
Ne tenant pas debout se lient
Les coeurs en croix
Au diable leur stupidité
Car même à deux nous ne sommes faits
Ouais que de soi, sûr que de soi
Là où tu es, d´autres pays
Dans d´autres hommes, dans d´autres lits
Prends garde au vent
Qui parfois fait gonfler les voiles
Mais qui soudain, quand ça lui prend
S´enrhume un peu
Pour nous laisser seuls au milieu
Quand pour rentrer ne reste que
L´océan à la nage
Quand le voilier devient radeau
Quand le manque devient le trop
Quand la vie a fait rage
Mon amour j´ai pas su tenir
Les promesses du devenir
Un avec toi
J´ai plus que moi-même à qui dire
Qu´il est triste mon triste empire
Qu´il est triste sans toi
Quel océan, vers quel abîme
Dis-moi où mène ce chemin
Où tu n´es pas
Car si l´on ne meurt pas d´amour
Je peux te dire qu´il est certain
Qu´on meurt de toi
Qu´on meurt de toi
Comme un marin qui prend les nues
Pour l´océan
Et qui s´enfonce au fond de l´eau
L´amour emporté par les flots
Les flots du temps
Nous aurions pu nous unir mieux
Comme on dit s´unir devant Dieu
La mascarade
Non, moi, ne m´a jamais tenté
Oui, que la sincère amitié
Des camarades
Au diable les rêveurs qui
Ne tenant pas debout se lient
Des bagues aux doigts
Et si la mienne était poème
Et si la mienne était en bois
Elle était pour toi
Elle était pour toi
Puisqu´ici tout s´évanouit
Nos rires dans la mélancolie
Tout prend le large
Beauté, ne gardons que l´instant
Avant que les mauvais printemps
Ne sonnent la charge
Là où tu échoueras bientôt
Là où on s´est échoué trop
Où il fait froid
Tu verras bien des éclaircies
Tu les prendras pour l´infini
Qui fera gonfler ton ventre
Au diable les rêveurs qui
Ne tenant pas debout se passent
La mort aux doigts
Pauvres de leur cupidité
Sont ceux qui s´échinent à garder
L´autre pour soi
Au diable les rêveurs qui
Ne tenant pas debout se lient
Les coeurs en croix
Au diable leur stupidité
Car même à deux nous ne sommes faits
Ouais que de soi, sûr que de soi
Là où tu es, d´autres pays
Dans d´autres hommes, dans d´autres lits
Prends garde au vent
Qui parfois fait gonfler les voiles
Mais qui soudain, quand ça lui prend
S´enrhume un peu
Pour nous laisser seuls au milieu
Quand pour rentrer ne reste que
L´océan à la nage
Quand le voilier devient radeau
Quand le manque devient le trop
Quand la vie a fait rage
Mon amour j´ai pas su tenir
Les promesses du devenir
Un avec toi
J´ai plus que moi-même à qui dire
Qu´il est triste mon triste empire
Qu´il est triste sans toi
Quel océan, vers quel abîme
Dis-moi où mène ce chemin
Où tu n´es pas
Car si l´on ne meurt pas d´amour
Je peux te dire qu´il est certain
Qu´on meurt de toi
Qu´on meurt de toi