La possession
by Dominique A
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Les nuages aveuglaient les cygnes des montagnes
Et la pluie crépitait autour de la maison
comme un feu sur la mer qu´une barrière de corail
Préservait de nos coeur où couvait un frisson
D´étranges animaux se jetaient des collines
Rendus fous par la pluie et le bruit des usines
D´où filtrait les désirs aux formes fuselées
Défilant au chevet des animaux blessés
Des femmes fendaient l´eau sous la chaleur étal
Et donnaient au marée la saveur du métal
En rang serré glissant comme des parapentes
Les tentations hélaient les bêtes chancelantes
Nous restions à l´abri cloîtrés dans la maison
Contre laquelle la pluie claquait comme une prière
Nous faisant miroiter d´entrer en possession
Des désirs crépitant comme le feu sur la mer
Mais nous avons tenu et laissé au dedans
Des rires comme une plante de frissons qui couvait
Et nous n´envions personne nos désirs sont fuyants
Nous ne possédons rien qui nous posséderait
Et la pluie crépitait autour de la maison
comme un feu sur la mer qu´une barrière de corail
Préservait de nos coeur où couvait un frisson
D´étranges animaux se jetaient des collines
Rendus fous par la pluie et le bruit des usines
D´où filtrait les désirs aux formes fuselées
Défilant au chevet des animaux blessés
Des femmes fendaient l´eau sous la chaleur étal
Et donnaient au marée la saveur du métal
En rang serré glissant comme des parapentes
Les tentations hélaient les bêtes chancelantes
Nous restions à l´abri cloîtrés dans la maison
Contre laquelle la pluie claquait comme une prière
Nous faisant miroiter d´entrer en possession
Des désirs crépitant comme le feu sur la mer
Mais nous avons tenu et laissé au dedans
Des rires comme une plante de frissons qui couvait
Et nous n´envions personne nos désirs sont fuyants
Nous ne possédons rien qui nous posséderait