Folle complainte
by Dranem
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J´avais une maîtresse, un ange
Je l´appelais mon arc-en ciel
Parce qu´elle avait des yeux étranges
L´un en verre, l´autre naturel
Elle déposait son œil de verre
Tous les soirs sous son oreiller
Sans l´ vouloir, j´ l´ai foutu par terre
En tombant, son œil s´est cassé
Et, depuis ce jour, ma vie est rompue
Fini notre amour, car mon ingénue
M´a dit, sans détour "Je t´ai assez vu"
J´attends son retour
Mais, j´ crois qu´ c´est un four
J´ai fait tout le tour des rues des faubourgs
Pauvre troubadour
Je suis fou d´amour et je dis toujours
"Voilà pourquoi ma maîtresse est partue"
Pourtant, je savais que la belle
M´avait trompé plus d´une fois
Ça prouve que mon infidèle
N´était pas une femme en bois
Elle aimait des gens historiques
Un jour, je l´avais enfermée
Pour se donner des airs antiques
Elle est descendue des croisées
Sur son grand sofa, si vous l´aviez vue
Je ne pouvais pas calmer la goulue
Elle aimait tant ça qu´ souvent dans la rue
Elle faisait du plat aux flics, aux soldats
Au fils du bougnat, au bistro d´en bas
Tous ces scélérats vantaient ses appas
Ses deux œufs sur l´ plat
Et son radada
"Voilà pourquoi ma maîtresse m´a trompue"
Sa bouche était hospitalière
Si grande qu´un jour elle fit l´ pari
D´avaler une banane entière
Ce fut fait comme elle l´avait dit
Bien mieux, j´ viens d´apprendre que ma Diane
Hier, dans la rue des Martyrs,
Avala un aéroplane qu´un gosse avait laissé partir
Cette espèce d´oiseau, lancé dans les nues
Traversa l´ goulot de sa gorge nue
Fit l´ tour des boyaux et, chose imprévue,
Ressortit bientôt mais pas par le haut
Depuis c´t avaro, elle est sur le dos
Dans un bois d´ormeau, boîte à dominos
C´est pas rigolo
"Voilà pourquoi ma maîtresse est morue"
Je l´appelais mon arc-en ciel
Parce qu´elle avait des yeux étranges
L´un en verre, l´autre naturel
Elle déposait son œil de verre
Tous les soirs sous son oreiller
Sans l´ vouloir, j´ l´ai foutu par terre
En tombant, son œil s´est cassé
Et, depuis ce jour, ma vie est rompue
Fini notre amour, car mon ingénue
M´a dit, sans détour "Je t´ai assez vu"
J´attends son retour
Mais, j´ crois qu´ c´est un four
J´ai fait tout le tour des rues des faubourgs
Pauvre troubadour
Je suis fou d´amour et je dis toujours
"Voilà pourquoi ma maîtresse est partue"
Pourtant, je savais que la belle
M´avait trompé plus d´une fois
Ça prouve que mon infidèle
N´était pas une femme en bois
Elle aimait des gens historiques
Un jour, je l´avais enfermée
Pour se donner des airs antiques
Elle est descendue des croisées
Sur son grand sofa, si vous l´aviez vue
Je ne pouvais pas calmer la goulue
Elle aimait tant ça qu´ souvent dans la rue
Elle faisait du plat aux flics, aux soldats
Au fils du bougnat, au bistro d´en bas
Tous ces scélérats vantaient ses appas
Ses deux œufs sur l´ plat
Et son radada
"Voilà pourquoi ma maîtresse m´a trompue"
Sa bouche était hospitalière
Si grande qu´un jour elle fit l´ pari
D´avaler une banane entière
Ce fut fait comme elle l´avait dit
Bien mieux, j´ viens d´apprendre que ma Diane
Hier, dans la rue des Martyrs,
Avala un aéroplane qu´un gosse avait laissé partir
Cette espèce d´oiseau, lancé dans les nues
Traversa l´ goulot de sa gorge nue
Fit l´ tour des boyaux et, chose imprévue,
Ressortit bientôt mais pas par le haut
Depuis c´t avaro, elle est sur le dos
Dans un bois d´ormeau, boîte à dominos
C´est pas rigolo
"Voilà pourquoi ma maîtresse est morue"