Chaines
by Dub Incorporation
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Et le son coule, noir comme mon sang sur cette feuille blanche je trace, toujours plus haut.
Avec l´encre de ma peine l´histoire de nos pères qui reste en nous si tenace avec mes mots.
Ce qui s´est passé et se passe reste bien plus grave que la basse,
L´image de l´esclave tu vois jamais ne s´efface,
Traité comme du bétail, non ce ne fut pas un détail,
Et nos souvenirs restent au large.
Tous ces pères que l´on a tués, toutes ces mères qui furent massacrées,
Tous ces enfants assassinés puis tous leurs corps que l´on a jetés à la mer.
Cette souffrance je tiens à la rappeler car c´est clair,
A l´école on nous a si peu parlé;
De tous nos ancêtres qui ont vendu ou l´ont été,
De tous ces bateaux qui partaient et jamais ne revenaient
Des humiliations, sévices et du bruit des fouets,
L´homme est un loup pour l´homme!
Tant de génocides, qui ont tant duré
Ce fut si rapide, pour tant d´hommes de l´oublier.
Mes larmes restent acides, quatre cents ans ont tant blessé
Mon âme que je vide, pour pouvoir mieux t´expliquer
[Refrain]
Et le son coule, noir comme mon sang sur cette feuille blanche je trace, toujours plus haut.
Avec l´encre de ma peine l´histoire de nos pères qui reste en nous si tenace avec mes mots.
Ce qui s´est passé et se passe reste bien plus grave que la basse,
L´image de l´esclave tu vois jamais ne s´efface,
Traité comme du bétail, non ce ne fut pas un détail,
Et nos souvenirs restent au large.
Pas la peine de ce caché derrière des guerres,
L´Occident créait des monstres bien avant Bush ou Hitler.
Ils parlaient de paradis, ils ont amené l´enfer,
Colons inquisiteurs comme tous leurs missionnaires.
Toutes ces familles que l´on a déchirées,
Toutes ces ethnies que l´on a déportées,
Des générations entières qu´ils ont voulu effacer,
C´est le continent entier que l´on a maltraité.
Cette moitié de l´histoire qui n´est jamais contée,
C´est ce qui nourrit mon art et j´y trouve mon identité,
Constate le mépris pour l´homme noir, toutes ces inégalités,
Redonner de l´espoir pour ces âmes attristées.
[Refrain]
Et le son coule, noir comme mon sang sur cette feuille blanche je trace, toujours plus haut.
Avec l´encre de ma peine l´histoire de nos pères qui reste en nous si tenace avec mes mots.
Ce qui s´est passé et se passe reste bien plus grave que la basse,
L´image de l´esclave tu vois jamais ne s´efface,
Traité comme du bétail, non ce ne fut pas un détail,
Et nos souvenirs restent au large. (x2)
Souviens-toi de ces crimes, african children!
Mais si tu ne me crois pas, va voir de Gorée à Ouidah tous les comptoirs qu´il y a,
Le peuple pardonnera mais n´oubliera pas
Et il nous parle du fric que l´Afrique leur doit.
L´exploitation n´a jamais cessé pour beaucoup de pays la liberté doit être chèrement payée.
En plus tant de mémoires qui restent brisées,
On a tué tant d´anciens sans même vouloir s´excuser.
C´est notre héritage, qu´on revient faire briller comme de l´or
Tout cet or qu´ils ont volé,
Pour tourner la page je reviens rendre hommage à ces morts,
Qu´ils ne soient jamais oubliés.
[Refrain]
Et le son coule, noir comme mon sang sur cette feuille blanche je trace, toujours plus haut.
Avec l´encre de ma peine l´histoire de nos pères qui reste en nous si tenace avec mes mots.
Ce qui s´est passé et se passe reste bien plus grave que la basse,
L´image de l´esclave tu vois jamais ne s´efface,
Traité comme du bétail, non ce ne fut pas un détail,
Et nos souvenirs restent au large.
Souviens-toi de ces crimes, african children.
Avec l´encre de ma peine l´histoire de nos pères qui reste en nous si tenace avec mes mots.
Ce qui s´est passé et se passe reste bien plus grave que la basse,
L´image de l´esclave tu vois jamais ne s´efface,
Traité comme du bétail, non ce ne fut pas un détail,
Et nos souvenirs restent au large.
Tous ces pères que l´on a tués, toutes ces mères qui furent massacrées,
Tous ces enfants assassinés puis tous leurs corps que l´on a jetés à la mer.
Cette souffrance je tiens à la rappeler car c´est clair,
A l´école on nous a si peu parlé;
De tous nos ancêtres qui ont vendu ou l´ont été,
De tous ces bateaux qui partaient et jamais ne revenaient
Des humiliations, sévices et du bruit des fouets,
L´homme est un loup pour l´homme!
Tant de génocides, qui ont tant duré
Ce fut si rapide, pour tant d´hommes de l´oublier.
Mes larmes restent acides, quatre cents ans ont tant blessé
Mon âme que je vide, pour pouvoir mieux t´expliquer
[Refrain]
Et le son coule, noir comme mon sang sur cette feuille blanche je trace, toujours plus haut.
Avec l´encre de ma peine l´histoire de nos pères qui reste en nous si tenace avec mes mots.
Ce qui s´est passé et se passe reste bien plus grave que la basse,
L´image de l´esclave tu vois jamais ne s´efface,
Traité comme du bétail, non ce ne fut pas un détail,
Et nos souvenirs restent au large.
Pas la peine de ce caché derrière des guerres,
L´Occident créait des monstres bien avant Bush ou Hitler.
Ils parlaient de paradis, ils ont amené l´enfer,
Colons inquisiteurs comme tous leurs missionnaires.
Toutes ces familles que l´on a déchirées,
Toutes ces ethnies que l´on a déportées,
Des générations entières qu´ils ont voulu effacer,
C´est le continent entier que l´on a maltraité.
Cette moitié de l´histoire qui n´est jamais contée,
C´est ce qui nourrit mon art et j´y trouve mon identité,
Constate le mépris pour l´homme noir, toutes ces inégalités,
Redonner de l´espoir pour ces âmes attristées.
[Refrain]
Et le son coule, noir comme mon sang sur cette feuille blanche je trace, toujours plus haut.
Avec l´encre de ma peine l´histoire de nos pères qui reste en nous si tenace avec mes mots.
Ce qui s´est passé et se passe reste bien plus grave que la basse,
L´image de l´esclave tu vois jamais ne s´efface,
Traité comme du bétail, non ce ne fut pas un détail,
Et nos souvenirs restent au large. (x2)
Souviens-toi de ces crimes, african children!
Mais si tu ne me crois pas, va voir de Gorée à Ouidah tous les comptoirs qu´il y a,
Le peuple pardonnera mais n´oubliera pas
Et il nous parle du fric que l´Afrique leur doit.
L´exploitation n´a jamais cessé pour beaucoup de pays la liberté doit être chèrement payée.
En plus tant de mémoires qui restent brisées,
On a tué tant d´anciens sans même vouloir s´excuser.
C´est notre héritage, qu´on revient faire briller comme de l´or
Tout cet or qu´ils ont volé,
Pour tourner la page je reviens rendre hommage à ces morts,
Qu´ils ne soient jamais oubliés.
[Refrain]
Et le son coule, noir comme mon sang sur cette feuille blanche je trace, toujours plus haut.
Avec l´encre de ma peine l´histoire de nos pères qui reste en nous si tenace avec mes mots.
Ce qui s´est passé et se passe reste bien plus grave que la basse,
L´image de l´esclave tu vois jamais ne s´efface,
Traité comme du bétail, non ce ne fut pas un détail,
Et nos souvenirs restent au large.
Souviens-toi de ces crimes, african children.