La vie à deux
by Elista
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Souvent, c´est arrivé que je te sente inquiète
Assise à m´observer, doigts croisés sur la tête
Tu restais au salon, puis tu passais la porte,
Jaugeant le pavillon, priant qu´un vent l´emporte.
Nous voilà bien mal barrés. Je le devinais dans tes yeux
J´assistais déjà, sans broncher, à nos adieux :
On n´en aura fait qu´une bouchée, de la vie à deux.
Du coup, j´anticipais sur ma future fatigue
Les muscles ankylosés qu´aucune envie n´irrigue
Et les nuages bleutés et le soleil superbe
S´en trouvaient invités à s´écraser dans l´herbe.
Nous voilà privés d´été, et l´hiver s´annonce douloureux
Dans le froid, les lèvres gercées et la foudre au fond des yeux,
Nous, on l´a cryogénisée, la vie à deux.
Parfois, tu fus frappée par un pareil échec
Puis soudain, persuadée qu´il faudrait faire avec :
C´est qu´on existe encore, c´est qu´on espère toujours
En attendant la mort, on considère l´amour,
Et nous voilà, pieds et poings liés, à vivre de serments foireux
Si déjà nos jours sont comptés, tant pis pour eux
Je ne crois pas les regretter.
Nous voilà, les pieds, les poings liés, à vivre de serments foireux
Si déjà nos jours sont comptés, ce sera tant pis pour eux
Je ne crois pas les regretter, qu´un jour sur deux.
Assise à m´observer, doigts croisés sur la tête
Tu restais au salon, puis tu passais la porte,
Jaugeant le pavillon, priant qu´un vent l´emporte.
Nous voilà bien mal barrés. Je le devinais dans tes yeux
J´assistais déjà, sans broncher, à nos adieux :
On n´en aura fait qu´une bouchée, de la vie à deux.
Du coup, j´anticipais sur ma future fatigue
Les muscles ankylosés qu´aucune envie n´irrigue
Et les nuages bleutés et le soleil superbe
S´en trouvaient invités à s´écraser dans l´herbe.
Nous voilà privés d´été, et l´hiver s´annonce douloureux
Dans le froid, les lèvres gercées et la foudre au fond des yeux,
Nous, on l´a cryogénisée, la vie à deux.
Parfois, tu fus frappée par un pareil échec
Puis soudain, persuadée qu´il faudrait faire avec :
C´est qu´on existe encore, c´est qu´on espère toujours
En attendant la mort, on considère l´amour,
Et nous voilà, pieds et poings liés, à vivre de serments foireux
Si déjà nos jours sont comptés, tant pis pour eux
Je ne crois pas les regretter.
Nous voilà, les pieds, les poings liés, à vivre de serments foireux
Si déjà nos jours sont comptés, ce sera tant pis pour eux
Je ne crois pas les regretter, qu´un jour sur deux.