La voix du sang
by Entre 2 Caisses
lyricscopy.com
Il avait vingt ans
Il était l´amant
D´une fille qui était sa maîtresse
Amour tendresse
Toujours caresses
Il en résulta une enfant
Mais le triste sort
Leur fit bien du tort
Et peu après, ils l´égarèrent
Dans une gare
La garce´...aint Lazare
Et jamais ils n´la retrouvèrent
Pendant longtemps, il maudit le destin
Et resta sombre comme un repas sans vin
Mais au bout d´seize ans
En se promenant
Sur le macadam de Paname
Il vit une fille
Vraiment gentille
Qui d´un regard lui troubla l´âme
C´était le portrait
Le portrait craché
De son adorée Jacqueline
Son coeur fit un bond
Et cette émotion
Fit parler son hémoglobine
La voix du sang hurlait dans ses veines
C´est ton enfant c´est ton enfant
Qu´elle gueulait la voix du sang
Et ses artères répercutaient la rengaine
La voix du sang f´sait un boucan assoudissant
A son tour il se mit à crier Jacqueline
T´es mon enfant, oui je le sens
Ca crève les yeux, c´est évident!
Il la serra contre sa forte poitrine
La voix du sang était en train d´faire d´l´attroupement
Tous les passants trouvaient cette scène émouvante,
Déjà les femmes se mouchaient comme au cinéma
Lorsque parurent des gens de la gent agente
Qui embarquèrent tout le monde au commissariat - Hahahaha!
La voix du sang, se taisait, confuse
L´enfant qu´il avait cherché tant
Et attendu impatiemment
Etait en rage et le traitait de triple buse
La voix du sang ne paraissait pas au courant
On les relâcha
Mais en sortant d´là
Il d´vait faire une drôle de bobine
Car Jacqueline
Elle s´appelait comme ça
Le consola comme on l´devine
de leurs sentiments
Naquit une enfant
Qu´ils perdirent, c´est bien dommage
Dans l´embouteillage
D´une gare de triage
Ca faisait deux fois en vingt ans
Pendant longtemps, il accusa le sort
Et il fut triste comme le son du cor
Mais seize ans plus tard
Il vit sur l´boul´vard
Sur le boulevard de la Madeleine
Un joli tendron
Aux cheveux très blonds
Et qui lui fit perdre l´haleine
La voix du sang hurlait dans ses veines
C´est ton enfant c´est ton enfant
Qu´elle gueulait la voix du sang
Comme une brûlure il éprouva l´envie soudaine
De lui dire viens, c´est le dessein de ton destin
Il lui d´manda vous descendez à la prochaine?
C´était idiot c´était idiot
Car ils n´étaient pas dans l´métro
Elle lui dit oui, mais il n´avait pas d´veine
Son vrai papa était bougnat rue d´la Smala
La voix du sang régulièrement se foutait d´dans
Mais comme il pleurait
Elle l´a consolé
En disant : J´m´appelle Jacqueline
Il était ému,
C´est ainsi qu´elle l´eut
Et qu´elle devint sa concubine
Ils perdirent l´enfant
On n´sait plus comment
Mais depuis il a beaucoup d´peine
Dans la rue parfois
Des filles lui disent : Papa
Mais il éprouve je n´sais quelle gêne
Il a presque soixante-dix ans
Il s´tient tranquille, il est dev´nu méfiant
La voix du sang murmure dans ses veines
Mais si doucement si faiblement
Qu´c´en est vraiment décourageant
Il passe son ch´min à la vue des belles paroissiennes
Les globules rouges probablement ont foutu l´camp
Il n´reste qu´les blancs!
Il était l´amant
D´une fille qui était sa maîtresse
Amour tendresse
Toujours caresses
Il en résulta une enfant
Mais le triste sort
Leur fit bien du tort
Et peu après, ils l´égarèrent
Dans une gare
La garce´...aint Lazare
Et jamais ils n´la retrouvèrent
Pendant longtemps, il maudit le destin
Et resta sombre comme un repas sans vin
Mais au bout d´seize ans
En se promenant
Sur le macadam de Paname
Il vit une fille
Vraiment gentille
Qui d´un regard lui troubla l´âme
C´était le portrait
Le portrait craché
De son adorée Jacqueline
Son coeur fit un bond
Et cette émotion
Fit parler son hémoglobine
La voix du sang hurlait dans ses veines
C´est ton enfant c´est ton enfant
Qu´elle gueulait la voix du sang
Et ses artères répercutaient la rengaine
La voix du sang f´sait un boucan assoudissant
A son tour il se mit à crier Jacqueline
T´es mon enfant, oui je le sens
Ca crève les yeux, c´est évident!
Il la serra contre sa forte poitrine
La voix du sang était en train d´faire d´l´attroupement
Tous les passants trouvaient cette scène émouvante,
Déjà les femmes se mouchaient comme au cinéma
Lorsque parurent des gens de la gent agente
Qui embarquèrent tout le monde au commissariat - Hahahaha!
La voix du sang, se taisait, confuse
L´enfant qu´il avait cherché tant
Et attendu impatiemment
Etait en rage et le traitait de triple buse
La voix du sang ne paraissait pas au courant
On les relâcha
Mais en sortant d´là
Il d´vait faire une drôle de bobine
Car Jacqueline
Elle s´appelait comme ça
Le consola comme on l´devine
de leurs sentiments
Naquit une enfant
Qu´ils perdirent, c´est bien dommage
Dans l´embouteillage
D´une gare de triage
Ca faisait deux fois en vingt ans
Pendant longtemps, il accusa le sort
Et il fut triste comme le son du cor
Mais seize ans plus tard
Il vit sur l´boul´vard
Sur le boulevard de la Madeleine
Un joli tendron
Aux cheveux très blonds
Et qui lui fit perdre l´haleine
La voix du sang hurlait dans ses veines
C´est ton enfant c´est ton enfant
Qu´elle gueulait la voix du sang
Comme une brûlure il éprouva l´envie soudaine
De lui dire viens, c´est le dessein de ton destin
Il lui d´manda vous descendez à la prochaine?
C´était idiot c´était idiot
Car ils n´étaient pas dans l´métro
Elle lui dit oui, mais il n´avait pas d´veine
Son vrai papa était bougnat rue d´la Smala
La voix du sang régulièrement se foutait d´dans
Mais comme il pleurait
Elle l´a consolé
En disant : J´m´appelle Jacqueline
Il était ému,
C´est ainsi qu´elle l´eut
Et qu´elle devint sa concubine
Ils perdirent l´enfant
On n´sait plus comment
Mais depuis il a beaucoup d´peine
Dans la rue parfois
Des filles lui disent : Papa
Mais il éprouve je n´sais quelle gêne
Il a presque soixante-dix ans
Il s´tient tranquille, il est dev´nu méfiant
La voix du sang murmure dans ses veines
Mais si doucement si faiblement
Qu´c´en est vraiment décourageant
Il passe son ch´min à la vue des belles paroissiennes
Les globules rouges probablement ont foutu l´camp
Il n´reste qu´les blancs!