Amis, comme il est doux, mon Dieu,
De lire ce soir dans vos yeux
L´échappée belle de la vie
Qui nous étonne et nous ravit
Ce temps qui nous est imparti
Quand les soucis sont de sortie

Amis, croisés ici ou là
Sur la route des mandalas
Nous ne sommes pas d´une autre vie
Et le monde entier nous envie
De se compter encore une fois
Bien au-delà de nos dix doigts

Si ma chanson frôle un feu de bois
Amis, gageons que vous et moi
La la la la la... on la chantera
Tout au long de la nuit, à qui le voudra
Tout au long de la nuit, on la chantera

Amis, je souffle les bougies
Des noces de la nostalgie
Célébrant ainsi à l´envi
L´illustre présent que la vie
Chaque jour danse et fredonne
En nous offrant ce que nous sommes

Amis, comme il est doux, mon Dieu,
De se dire que le mot adieu
N´a de valeur que si l´on donne
A l´absence le sens qui ordonne
Et justifie le quotidien
Dont nous ne sommes que les gardiens

Si ma chanson frôle un feu de bois
Alors, gageons que vous et moi
La la la la la... on la chantera
Tout au long de la nuit, à qui le voudra
Tout au long de la nuit, on la chantera

Si ma chanson frôle un feu de bois
Amis, gageons que vous et moi
La la la la la... on réchauffera
Tout au long de la nuit, au creux de nos voix,
Le cœur de celui qui l´accueillera