Le quartier de la gare
by Été 67
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Dans toutes les villes du monde,
Le quartier le plus immonde
C´est toujours celui de la gare
Où l´on n´ose pas sortir le soir
Il y a là des gens de passage
Qui ont comme arme leurs bagages,
Qui dissimulent mal leur stress,
Ce qui m´intéresse c´est ceux qui restent
Je veux parler des putes et des travelos,
Des camés et des proxos,
Des arrière-salles dans les bars
Et puis du flingue sous le comptoir
Il y a ceux qui courent au boulot,
Il y a les chiens et leurs clodos,
Toi, tu n´oses pas mettre le nez dehors
Et moi, j´en crève tellement, j´adore
Il y a toujours de la lumière
Pour éclairer leur misère,
Il y a ceux qui meurent et ceux qui se marrent
Dans le quartier de la gare
Ca s´appelle Guillemins ou Termini,
Gare du Nord ou du Midi,
Ca s´appelle gare d´Austerlitz
Ou bien Waterloo station
Et pourtant c´est partout pareil,
Sous la pluie et sous le soleil,
Des hommes dorment sous des cartons
Pendant que d´autres pensent à leur pognon
Il y a les poètes et les artistes,
Les jongleurs pour touristes
Mais ça sent le rêve et le désespoir,
L´illusion et le film noir
Dans toutes les villes du monde,
Le quartier le plus immonde
C´est toujours celui de la gare
Où l´on ose pas sortir le soir
Il y a toujours de la lumière
Pour éclairer leur misère,
Il y a ceux qui meurent et ceux qui se marrent,
Dans le quartier de la gare,
Dans le quartier de la gare,
Ceux qui meurent et ceux qui se marrent,
Dans le quartier de la gare.
Le quartier le plus immonde
C´est toujours celui de la gare
Où l´on n´ose pas sortir le soir
Il y a là des gens de passage
Qui ont comme arme leurs bagages,
Qui dissimulent mal leur stress,
Ce qui m´intéresse c´est ceux qui restent
Je veux parler des putes et des travelos,
Des camés et des proxos,
Des arrière-salles dans les bars
Et puis du flingue sous le comptoir
Il y a ceux qui courent au boulot,
Il y a les chiens et leurs clodos,
Toi, tu n´oses pas mettre le nez dehors
Et moi, j´en crève tellement, j´adore
Il y a toujours de la lumière
Pour éclairer leur misère,
Il y a ceux qui meurent et ceux qui se marrent
Dans le quartier de la gare
Ca s´appelle Guillemins ou Termini,
Gare du Nord ou du Midi,
Ca s´appelle gare d´Austerlitz
Ou bien Waterloo station
Et pourtant c´est partout pareil,
Sous la pluie et sous le soleil,
Des hommes dorment sous des cartons
Pendant que d´autres pensent à leur pognon
Il y a les poètes et les artistes,
Les jongleurs pour touristes
Mais ça sent le rêve et le désespoir,
L´illusion et le film noir
Dans toutes les villes du monde,
Le quartier le plus immonde
C´est toujours celui de la gare
Où l´on ose pas sortir le soir
Il y a toujours de la lumière
Pour éclairer leur misère,
Il y a ceux qui meurent et ceux qui se marrent,
Dans le quartier de la gare,
Dans le quartier de la gare,
Ceux qui meurent et ceux qui se marrent,
Dans le quartier de la gare.