Je ne brandis pas ma guitare
by Fabulous Trobadors
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Je ne brandis pas ma guitare
Dans des poses guerrières
Je ne cris pas que j´en ai marre
Et que l´homme me désespère
Bien à l´abri des bagarres
Sur les scènes humanitaires
Humble écolier du grand Homère
Un tambourin pour mandore
Je vais par monts et par galères
Chantant mes vers de Mirliflore
Haussant le ton, mais sans colère
Quand les cuistres matamorent
Rien à voir avec ces phares
Eblouis de leurs lumières
Qui au son de la fanfare
"Nouvel Ordre Planétaire"
Voudraient guider leurs barbares
Vers quelque Eden unitaire
Je ne suis qu´un pauvre trouvère
Ambulant et herbivore
Ruminant des pensées altières
Sur les chemins qu´il explore
De là je tiens mon magistère
Qu´aux sommets cherchent pléthore
Honte aux universitaires
Et aux penseurs sémaphores
Ignorent certains critères
Qu´ils se vantent de folclore
Ignorant, d´un mépris sincère
Ce que c´est que le folklore
Armé de patiente ouvrière
On peut chaque jour voir éclore
Dans les ruelles égalitaires
En des langues multicolores
Les réponses nécessaires
Aux questions que l´État majore
Aux stars qui s´offrent en idoles
Aux intellos parasitaires
Je laisse jouer le rôle
Peu à mon goût libertaire
De porte-plume et parole
Pour les muets volontaires
Je ne suis qu´un pauvre rapsode
Un chanturleur vernaculaire
Mais que personne n´inféode
Et sans souci de carrière
Je ne sais rien de la mode
Sauf qu´elle court très loin derrière
Je dois tout aux cantadores
Sardes, baul ou brasileiros
Blues-men e emboladores
Vagabundos del pandeiros
Je dois tout aux trovadores
Cordelistas et violeiros
Dans des poses guerrières
Je ne cris pas que j´en ai marre
Et que l´homme me désespère
Bien à l´abri des bagarres
Sur les scènes humanitaires
Humble écolier du grand Homère
Un tambourin pour mandore
Je vais par monts et par galères
Chantant mes vers de Mirliflore
Haussant le ton, mais sans colère
Quand les cuistres matamorent
Rien à voir avec ces phares
Eblouis de leurs lumières
Qui au son de la fanfare
"Nouvel Ordre Planétaire"
Voudraient guider leurs barbares
Vers quelque Eden unitaire
Je ne suis qu´un pauvre trouvère
Ambulant et herbivore
Ruminant des pensées altières
Sur les chemins qu´il explore
De là je tiens mon magistère
Qu´aux sommets cherchent pléthore
Honte aux universitaires
Et aux penseurs sémaphores
Ignorent certains critères
Qu´ils se vantent de folclore
Ignorant, d´un mépris sincère
Ce que c´est que le folklore
Armé de patiente ouvrière
On peut chaque jour voir éclore
Dans les ruelles égalitaires
En des langues multicolores
Les réponses nécessaires
Aux questions que l´État majore
Aux stars qui s´offrent en idoles
Aux intellos parasitaires
Je laisse jouer le rôle
Peu à mon goût libertaire
De porte-plume et parole
Pour les muets volontaires
Je ne suis qu´un pauvre rapsode
Un chanturleur vernaculaire
Mais que personne n´inféode
Et sans souci de carrière
Je ne sais rien de la mode
Sauf qu´elle court très loin derrière
Je dois tout aux cantadores
Sardes, baul ou brasileiros
Blues-men e emboladores
Vagabundos del pandeiros
Je dois tout aux trovadores
Cordelistas et violeiros