Fils du dragon
by Faf Larage
lyricscopy.com
Il m´en a fallu du temps pour en arriver là, personne n´se flatte,
J´ai les mains moites, soit,
Chaque mot, chaque phrase un combat,
Un come back, mate ma ranc?ur pleure,
Pue la sueur,
Un poids sur mon stylo de moulo,
Mot à mot, je revois mes parents
Qui me disaient "Eh oh dit, oh lève-toi, fini l´repos,
T´es en retard, part idiot, pense à l´école
Au lieu de veiller toute la nuit pour tes idoles"
Quand j´y repense c´est pas drôle
Ce que je faisais, j´haussais les épaules, couché au sol
Curieux derrière l´écran j´avais le mauvais rôle
Sérieux, c´est pas de eux qu´on rigolait
Quand je partais tous les matins sur mon chemin
Sans rien, sans cahier, baskets aux pieds,
Sans lacets, et eux ils flippaient
Ils s´en foutaient
Quand je planais le soir sur mes feuilles pleines de fautes
A chaque regard je sursaute
J´étais parmi tant d´autres, je rêvais de sortir avec mes potes
Maintenant ce que je note pour elle
Me rappelle une telle stelle
Enfant brisé par l´amour maternel
Combien j´ai du ramé avant d´ouvrir un livre sans elle
Quand elle n´était pas là.
[Refrain] :
Combien j´ai ramé, comment j´rame, voit où ca en est...
Combien j´ai ramé
Comment je rame, maintenant vois où ça en est
Soigner mes feuilles, je fais que ça
Borné, un mort-né
Sous mon nez, un cornet suffit
Pour corriger les jets de langue de...
J´revendique une nouvelle donnée,
De mon site posé le six n´a pas fini
De causer sur des mix aux platines,
Satine mon ambition, je patine sur des sillons
Rions, ça fait pas mal de temps qu´on trime quand même
Comme un crew qui s´grille, donnons l´exemple qui s´acquit
Loin du mal, l´inverse, où je naquis
L´averse m´avait prévenu, fallait de l´adresse,
C´était convenu
Machine arrière, c´était pour les vendus
Pas de manière sans arrière-pensées,
J´ai tracé mon chemin
Sans penser au lendemain qui trace le sien
Depuis gosse, j´rosse le mauvais sort, me force à bouger
Fausse mes appréciations bien dirigées
Irriguer mon savoir m´a intrigué,
Infligé pas mal de sentences
Le droit pour la connaissance doit se payer
Sinon, comment s´en tirer, retirer sa chance,
Ne pas voir son état s´empirer
Danse avec les brels tant que t´y es
Frère, enquiller les miens, faut le faire
Tous empilés, loin de plaire, on se démerde,
On nous blaire pas
La vision du plan j´aimerais la voir mais c´est pas le cas
L´odeur de la pisse reste,
Avant le sacrifice, le geste
Si on comprend vite, on s´éloigne des pestes en disant
A jamais...à jamais cousin, moi je veux pas, garde les restes
[Refrain]
Je suis un mec des cavernes avec laser mic et capotes
Sans fric faut pas que je capote
V´là mon five nine, eight, nine nine, va falloir en soigner des âmes
Cette année va être mine, mine, alik
Le design s´est fait dans le bordélique
Bagne du cerveau, rien d´angélique
Pas de pot on a, euphorique devant rien, plein de pachas
Devant on se pencha dans un plancher plein de crachats
Pour se lancer 10 ans sont passés déjà, ma patience perd le dessus
Tu parles déçu, on parle du vécu,
Quand tu nous parles, c´est not´ sécu
Et pas les bons d´allocs, tu peux en faire du P.Q.
[Refrain]
J´ai les mains moites, soit,
Chaque mot, chaque phrase un combat,
Un come back, mate ma ranc?ur pleure,
Pue la sueur,
Un poids sur mon stylo de moulo,
Mot à mot, je revois mes parents
Qui me disaient "Eh oh dit, oh lève-toi, fini l´repos,
T´es en retard, part idiot, pense à l´école
Au lieu de veiller toute la nuit pour tes idoles"
Quand j´y repense c´est pas drôle
Ce que je faisais, j´haussais les épaules, couché au sol
Curieux derrière l´écran j´avais le mauvais rôle
Sérieux, c´est pas de eux qu´on rigolait
Quand je partais tous les matins sur mon chemin
Sans rien, sans cahier, baskets aux pieds,
Sans lacets, et eux ils flippaient
Ils s´en foutaient
Quand je planais le soir sur mes feuilles pleines de fautes
A chaque regard je sursaute
J´étais parmi tant d´autres, je rêvais de sortir avec mes potes
Maintenant ce que je note pour elle
Me rappelle une telle stelle
Enfant brisé par l´amour maternel
Combien j´ai du ramé avant d´ouvrir un livre sans elle
Quand elle n´était pas là.
[Refrain] :
Combien j´ai ramé, comment j´rame, voit où ca en est...
Combien j´ai ramé
Comment je rame, maintenant vois où ça en est
Soigner mes feuilles, je fais que ça
Borné, un mort-né
Sous mon nez, un cornet suffit
Pour corriger les jets de langue de...
J´revendique une nouvelle donnée,
De mon site posé le six n´a pas fini
De causer sur des mix aux platines,
Satine mon ambition, je patine sur des sillons
Rions, ça fait pas mal de temps qu´on trime quand même
Comme un crew qui s´grille, donnons l´exemple qui s´acquit
Loin du mal, l´inverse, où je naquis
L´averse m´avait prévenu, fallait de l´adresse,
C´était convenu
Machine arrière, c´était pour les vendus
Pas de manière sans arrière-pensées,
J´ai tracé mon chemin
Sans penser au lendemain qui trace le sien
Depuis gosse, j´rosse le mauvais sort, me force à bouger
Fausse mes appréciations bien dirigées
Irriguer mon savoir m´a intrigué,
Infligé pas mal de sentences
Le droit pour la connaissance doit se payer
Sinon, comment s´en tirer, retirer sa chance,
Ne pas voir son état s´empirer
Danse avec les brels tant que t´y es
Frère, enquiller les miens, faut le faire
Tous empilés, loin de plaire, on se démerde,
On nous blaire pas
La vision du plan j´aimerais la voir mais c´est pas le cas
L´odeur de la pisse reste,
Avant le sacrifice, le geste
Si on comprend vite, on s´éloigne des pestes en disant
A jamais...à jamais cousin, moi je veux pas, garde les restes
[Refrain]
Je suis un mec des cavernes avec laser mic et capotes
Sans fric faut pas que je capote
V´là mon five nine, eight, nine nine, va falloir en soigner des âmes
Cette année va être mine, mine, alik
Le design s´est fait dans le bordélique
Bagne du cerveau, rien d´angélique
Pas de pot on a, euphorique devant rien, plein de pachas
Devant on se pencha dans un plancher plein de crachats
Pour se lancer 10 ans sont passés déjà, ma patience perd le dessus
Tu parles déçu, on parle du vécu,
Quand tu nous parles, c´est not´ sécu
Et pas les bons d´allocs, tu peux en faire du P.Q.
[Refrain]