Alsace et lorraine
by Georges Till
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- 1 -
France à bientôt! car la sainte espérance
Emplit nos coeurs en te disant: adieu
En attendant l´heure de délivrance
Pour l´avenir nous allons prier Dieu
Nos monuments où flotte leur bannière
Semblent porter le deuil de ton drapeau
France entends-tu la dernière prière
De tes enfants couchés dans leur tombeau?
Refrain
Vous n´aurez pas l´Alsace et la Lorraine
Et malgré vous nous resterons Français
Vous avez pu germaniser la plaine
Mais notre coeur vous ne l´aurez jamais!
- 2 - (Non chanté ici)
Et quoi! nos fils quitteraient leur chaumière
Et s´en iraient grossir vos régiments
Pour égorger la France, notre mère
Vous armeriez le bras de ses enfants!
Ah vous pouvez leur confier des armes
C´est contre vous qu´elles leur serviront
Le jour où, las de voir couler nos larmes
Pour nous venger leurs bras se lèveront.
- 3 -
Ah! jusqu´au jour où, drapeau tricolore,
Tu flotteras sur nos murs exilés
Frères, étouffons la haine qui dévore
Et fait bondir nos coeurs inconsolés
Mais le grand jour où la France meurtrie
Reformera ses nouveaux bataillons
Au cri sauveur jeté par la Patrie
Hommes, enfants, femmes, nous répondrons:
France à bientôt! car la sainte espérance
Emplit nos coeurs en te disant: adieu
En attendant l´heure de délivrance
Pour l´avenir nous allons prier Dieu
Nos monuments où flotte leur bannière
Semblent porter le deuil de ton drapeau
France entends-tu la dernière prière
De tes enfants couchés dans leur tombeau?
Refrain
Vous n´aurez pas l´Alsace et la Lorraine
Et malgré vous nous resterons Français
Vous avez pu germaniser la plaine
Mais notre coeur vous ne l´aurez jamais!
- 2 - (Non chanté ici)
Et quoi! nos fils quitteraient leur chaumière
Et s´en iraient grossir vos régiments
Pour égorger la France, notre mère
Vous armeriez le bras de ses enfants!
Ah vous pouvez leur confier des armes
C´est contre vous qu´elles leur serviront
Le jour où, las de voir couler nos larmes
Pour nous venger leurs bras se lèveront.
- 3 -
Ah! jusqu´au jour où, drapeau tricolore,
Tu flotteras sur nos murs exilés
Frères, étouffons la haine qui dévore
Et fait bondir nos coeurs inconsolés
Mais le grand jour où la France meurtrie
Reformera ses nouveaux bataillons
Au cri sauveur jeté par la Patrie
Hommes, enfants, femmes, nous répondrons: