Quand le jour se lève sur ton sourire
Le soleil est partout
Comme un navire qui emplirait tout l´océan
De ses lumières, de ses chants

J´ai attendu un demi-siècle
Cette nuit d´hiver où tu vis le jour
Ton visage, si doux déjà,
Devint l´univers de ton papa

{Refrain:}
Léa, tu es la douce folie de ma dernière vie
Je serai près de toi tant que les dieux généreux
Qui m´ont envoyé du paradis ce cadeau si joli
Oublieront que ton père... trop vite... devient vieux
Léa, tu es la douce folie de ma dernière vie
Ton regard me rend la force de la bataille
J´avais perdu le goût et la saveur de l´envie
Le désir et le besoin du bonheur sans faille

Alors, quand j´ai vu ta maman baignée de Provence
Je l´ai aimée sans la connaître encore
C´est toi que je désirais dans mon inconscience
Et tu m´attendais dans le secret de son corps

Deux fois, avec ironie, l´espoir s´était envolé
Mais quand j´ai entendu ton premier cri
Le vertige d´un amour immense m´a envahi
Père? Oui, encore, mais d´un rêve inespéré

{au Refrain}

Les braves gens me disent fou de t´avoir créée
"La maturité n´est pas faite pour la paternité"
Répètent ces pauvres bougres étroits
Mais pour me juger, il n´y aura que toi

"Ma fille"... que ces mots sont jolis
Nougaro l´avait si bien écrit
Ma fille, mon amour, jamais, n´oublie jamais
Que ton père t´aime à l´infini