La course du thé
by Guillemer
lyricscopy.com
Sommes quinze matelots
Une belle racaille qui avait tué père et mère
Nous traînions nos acabits
Dans tous les bistrots de Glasgow
N´ayant plus de penny
Nous allâmes nous inscrire
Au bureau maritime
Chercher un embarquement
Y avait à quai
Un sacré clipper
En partance pour le sud
Pour faire la course du thé
Avons signé l´engagement
Pour trois années de mer à six pences la journée
Nous étions tous bâbordais
Gabiers de mât de misaine
Le cap´tain qui nous mène
C´est un gars de Glasgow
Un sacré briseur d´os
On l´appelle John Scott Barflow
Le maître d´équipage
C´est un gars d´Liverpool
Un costaud au poil roux
Un vrai tueur de mat´lots
Bob Hasting c´est un copain
L´avait volé un bout de pain il avait faim
Et il avait pris aussi
Un petit quart de vin
Le maître d´équipage
Nous fit venir sur l´pont
Il nous fit découvrir
Pour lui faire donner le fouet
Le pauvre Hasting
Baignait dans son sang
Tremblait de tout son corps
Mais il respirait encore
Après plus d´un an de mer
De peines de mort, de coups de faim et de souffrances
Nous avons enfin débarqué
Dans le port de Bombay
Avons guetté
Le soir sur les quais
Le couteau à la main
Ce salaud tueur de mat´lots
L´avons pas trouvé
A la veille d´embarquer
Plutôt que de crever
Nous avons tous déserté
Une belle racaille qui avait tué père et mère
Nous traînions nos acabits
Dans tous les bistrots de Glasgow
N´ayant plus de penny
Nous allâmes nous inscrire
Au bureau maritime
Chercher un embarquement
Y avait à quai
Un sacré clipper
En partance pour le sud
Pour faire la course du thé
Avons signé l´engagement
Pour trois années de mer à six pences la journée
Nous étions tous bâbordais
Gabiers de mât de misaine
Le cap´tain qui nous mène
C´est un gars de Glasgow
Un sacré briseur d´os
On l´appelle John Scott Barflow
Le maître d´équipage
C´est un gars d´Liverpool
Un costaud au poil roux
Un vrai tueur de mat´lots
Bob Hasting c´est un copain
L´avait volé un bout de pain il avait faim
Et il avait pris aussi
Un petit quart de vin
Le maître d´équipage
Nous fit venir sur l´pont
Il nous fit découvrir
Pour lui faire donner le fouet
Le pauvre Hasting
Baignait dans son sang
Tremblait de tout son corps
Mais il respirait encore
Après plus d´un an de mer
De peines de mort, de coups de faim et de souffrances
Nous avons enfin débarqué
Dans le port de Bombay
Avons guetté
Le soir sur les quais
Le couteau à la main
Ce salaud tueur de mat´lots
L´avons pas trouvé
A la veille d´embarquer
Plutôt que de crever
Nous avons tous déserté