Et voilà pourquoi madeleine
by Jacques Douai
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Au lieu de fréquenter l´école,
Où l´on acquiert un fonds savant,
Gamin à tendance agricole,
J´allais jadis le nez au vent.
J´ai négligé d´apprendre à lire,
Je ne sais pas non plus écrire,
Mais j´ai profité des ruisseaux,
Qui jasent d´entre les roseaux,
Mais j´ai profité des ruisseaux,
Que les prés verts à marjolaine,
Que les prés semblent écouter.
Et voilà pourquoi Madeleine,
Voilà pourquoi je sais chanter,
Je sais chanter.
Si j´ignore l´arithmétique,
Ce qui nuit à mes intérêts,
C´est que dans mon cerveau rustique,
Frissonne l´âme des forêts.
Je ne saurais point j´en ai honte,
Faire en chiffres le moindre compte,
Mais j´ai profité du soleil,
Qui dore le coteau vermeil,
Mais j´ai profité du soleil,
Qui sur les monts et sur la plaine,
Pour moi seul semble se lever.
Et voilà pourquoi Madeleine,
Voilà pourquoi je sais rêver,
Je sais rêver.
J´ai fait l´école buissonnière,
Par les sentes et les chemins creux,
Vive la brise printanière,
Qui rend les talus amoureux.
Je soupçonne à peine les termes,
Que l´on récite loin des fermes,
Mais j´ai profité des pinsons,
Qui font leurs nids dans les buissons,
Mais j´ai profité des pinsons,
Que du printemps grise l´haleine,
Lorsque tout semble s´enflammer.
Et voilà pourquoi Madeleine,
Voilà pourquoi je sais aimer,
Je sais aimer.
Où l´on acquiert un fonds savant,
Gamin à tendance agricole,
J´allais jadis le nez au vent.
J´ai négligé d´apprendre à lire,
Je ne sais pas non plus écrire,
Mais j´ai profité des ruisseaux,
Qui jasent d´entre les roseaux,
Mais j´ai profité des ruisseaux,
Que les prés verts à marjolaine,
Que les prés semblent écouter.
Et voilà pourquoi Madeleine,
Voilà pourquoi je sais chanter,
Je sais chanter.
Si j´ignore l´arithmétique,
Ce qui nuit à mes intérêts,
C´est que dans mon cerveau rustique,
Frissonne l´âme des forêts.
Je ne saurais point j´en ai honte,
Faire en chiffres le moindre compte,
Mais j´ai profité du soleil,
Qui dore le coteau vermeil,
Mais j´ai profité du soleil,
Qui sur les monts et sur la plaine,
Pour moi seul semble se lever.
Et voilà pourquoi Madeleine,
Voilà pourquoi je sais rêver,
Je sais rêver.
J´ai fait l´école buissonnière,
Par les sentes et les chemins creux,
Vive la brise printanière,
Qui rend les talus amoureux.
Je soupçonne à peine les termes,
Que l´on récite loin des fermes,
Mais j´ai profité des pinsons,
Qui font leurs nids dans les buissons,
Mais j´ai profité des pinsons,
Que du printemps grise l´haleine,
Lorsque tout semble s´enflammer.
Et voilà pourquoi Madeleine,
Voilà pourquoi je sais aimer,
Je sais aimer.