Le fiacre
by Jacques Douai
lyricscopy.com
Un fiacre du Second Empire,
Une voiture vieille comme ma trisaïeule,
Un fiacre du Second Empire,
Une voiture vieille comme ma trisaïeule.
Elle, ses yeux tremblaient,
Comme douleurs de reins,
Elle pleurait dans la nuit.
Et le coche d´or met enlevant
à sa première communion;
Et la jument ralentant,
pleurant sa première union,
Avec les talons costauds.
A la mélancolie de ce fiacre,
La lune, rond d´argent monotone,
Se regardait en riant dans le chapeau de porcelaine.
Je me suis endormi dans la voiture suprême,
Ne me suis jamais reveillé.
Le coche, la voiture, est mon squelette grêle.
Nous devons être au musée de l´armée!
Une voiture vieille comme ma trisaïeule,
Un fiacre du Second Empire,
Une voiture vieille comme ma trisaïeule.
Elle, ses yeux tremblaient,
Comme douleurs de reins,
Elle pleurait dans la nuit.
Et le coche d´or met enlevant
à sa première communion;
Et la jument ralentant,
pleurant sa première union,
Avec les talons costauds.
A la mélancolie de ce fiacre,
La lune, rond d´argent monotone,
Se regardait en riant dans le chapeau de porcelaine.
Je me suis endormi dans la voiture suprême,
Ne me suis jamais reveillé.
Le coche, la voiture, est mon squelette grêle.
Nous devons être au musée de l´armée!