Les tuileries
by Jacques Douai
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Nous sommes de drôles
Aux larges épaules,
De joyeux bandits
Sachant rire et battre,
Mangeant comme quatre,
Buvant comme dix.
Quand vidant des litres,
Nous cognons aux vitres
De l´estaminet.
Le bourgeois difforme,
Tremble en son uniforme.
Sous son gros bonnet
Nous vivons en somme.
On est honnête homme,
On n´est pas mouchard.
On va le dimanche,
Avec Lise ou Blanche,
Dîner chez Richard.
Nous vivons sans gîte,
Goulument et vite,
Comme le moineau.
Haussant nos caprices,
Jusqu´aux cantatrices,
De chez Bobino.
La vie est diverse.
Nous bravons l´averse,
Qui mouille nos peaux.
Toujours en ribote,
Ayant peu de bottes,
Et point de chapeau.
Nous avons l´ivresse,
L´amour, la jeunesse,
L´éclair dans les yeux,
Des poings effroyables,
Nous sommes des diables,
Nous sommes des dieux!
Aux larges épaules,
De joyeux bandits
Sachant rire et battre,
Mangeant comme quatre,
Buvant comme dix.
Quand vidant des litres,
Nous cognons aux vitres
De l´estaminet.
Le bourgeois difforme,
Tremble en son uniforme.
Sous son gros bonnet
Nous vivons en somme.
On est honnête homme,
On n´est pas mouchard.
On va le dimanche,
Avec Lise ou Blanche,
Dîner chez Richard.
Nous vivons sans gîte,
Goulument et vite,
Comme le moineau.
Haussant nos caprices,
Jusqu´aux cantatrices,
De chez Bobino.
La vie est diverse.
Nous bravons l´averse,
Qui mouille nos peaux.
Toujours en ribote,
Ayant peu de bottes,
Et point de chapeau.
Nous avons l´ivresse,
L´amour, la jeunesse,
L´éclair dans les yeux,
Des poings effroyables,
Nous sommes des diables,
Nous sommes des dieux!