Non, ne lâche pas ma main
by Jean Arnulf
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Ne lâche pas ma main, les journées finissantes
Poussent plus loin toujours ces lendemains fleuris
Qui regardent dormir une vie moite et lente
Des hommes paresseux, des hommes trop petits
J´ai peur de la bêtise, j´ai peur de ma colère
Je suis là suspendu, moitié tout, moitié rien
Je n´ai pas demandé à naître de ma mère
Les hommes sont absents, ne lâche pas ma main
Ne lâche pas ma main, des cloches imbéciles
Chantent des Noëls morts de toute éternité
Comme s´il suffisait de danser dans Séville
Pour faire rimer folklore avec humanité
Un homme se mesure à son automobile
Un enfant à son père, une femme à ses reins
Rien n´est rien et ce soir il neige sur la ville
On gèle sous les ponts, ne lâche pas ma main
Ne lâche pas ma main, réchauffe mes chimères
Viens boire dans mes yeux, enchante ma prison
Les rêves sont figés dedans les frigidaires
Les livres qu´on a lus c´est la télévision
Des hommes demi-morts au fond d´un présent tiède
Ont éteint le soleil, j´inventerai demain
J´inventerai Paris, j´inventerai Tolède
J´inventerai l´amour, ne lâche pas ma main
Ne lâche pas ma main, je m´en irai poussière
Le monde refermé sur mon étonnement
Avant d´avoir compris pourquoi tourne la Terre
Avant d´avoir appris si viendra le bon vent
Ne lâche pas ma main quand s´ouvrira la porte
De cette éternité qui dure le temps d´un vœu
Les dés étaient pipés, j´ai perdu mais n´importe
Je veux garder la seule illusion d´être deux
Ne lâche pas ma main
Poussent plus loin toujours ces lendemains fleuris
Qui regardent dormir une vie moite et lente
Des hommes paresseux, des hommes trop petits
J´ai peur de la bêtise, j´ai peur de ma colère
Je suis là suspendu, moitié tout, moitié rien
Je n´ai pas demandé à naître de ma mère
Les hommes sont absents, ne lâche pas ma main
Ne lâche pas ma main, des cloches imbéciles
Chantent des Noëls morts de toute éternité
Comme s´il suffisait de danser dans Séville
Pour faire rimer folklore avec humanité
Un homme se mesure à son automobile
Un enfant à son père, une femme à ses reins
Rien n´est rien et ce soir il neige sur la ville
On gèle sous les ponts, ne lâche pas ma main
Ne lâche pas ma main, réchauffe mes chimères
Viens boire dans mes yeux, enchante ma prison
Les rêves sont figés dedans les frigidaires
Les livres qu´on a lus c´est la télévision
Des hommes demi-morts au fond d´un présent tiède
Ont éteint le soleil, j´inventerai demain
J´inventerai Paris, j´inventerai Tolède
J´inventerai l´amour, ne lâche pas ma main
Ne lâche pas ma main, je m´en irai poussière
Le monde refermé sur mon étonnement
Avant d´avoir compris pourquoi tourne la Terre
Avant d´avoir appris si viendra le bon vent
Ne lâche pas ma main quand s´ouvrira la porte
De cette éternité qui dure le temps d´un vœu
Les dés étaient pipés, j´ai perdu mais n´importe
Je veux garder la seule illusion d´être deux
Ne lâche pas ma main