Au gré des vents
by Jean-François Battez
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Loin de l´école c´est sur les bancs de sable
Qu´ils ont appris à lire, à lire dans les étoiles
Par l´astre qui scintille pouvoir prédire le temps
Au secrets de la lune, les sautes des sept vents
Car si tempête à terre peut vous faucher les blés
Elle moissonne à la mer les âmes des naufragés
Bien heureux les marins qui savaient les présages
Proverbes des anciens, ils fêtaient leurs vieux âges
Au gré des vents pour naviguer les dictons leur parlaient
Par eux ils savaient s´il fallait affaler ou hisser
Sache le suroît le plus doux quand il se fâche est le plus fou
Et gare aux toiles mal étranglées, faut monter les serrer
C´était une heure dans les gréements pour le meilleur des gabiers
Retenu par la peau du ventre sous le fouet du vent mauvais
Saute au noroît fallait le savoir, toujours paré à virer
Pour pas mettre les femmes en voile noir les leurs fallait soigner
Hé! Le calier dans ta cale, hirsute et famélique
Sorcier couvert de gale seigneur de tes barriques
Attrape-nous donc un rat et dis-nous dans ses tripes
Si le grand mât tiendra, jusqu´aux ports d´Amérique?
Siffler au vent garçon n´est pas superstition
Ni fable des démons, des anciens des galions
Dis-toi que rien ne vaut pour éloigner le feu de Saint-Elme et la Mort
Qu´un gros morceau de corail rouge et un vieux chat à bord
Ainsi jadis pendant des siècles ont navigué les hommes
Pour le courage quelques chansons dans le corps un verre de rhum
Ils ont bravé les vents méchants avec tous leurs adages
Ces vrais trésors des océans, richesses des vieux loups sages
Même si crasseuse révolution on fait route au moteur
Par nos tirades et par tradition, chantons encore en cœur
C´est être fou qu´être marin aimer la houle et les embruns
Du moussaillon au capitaine, faut du sang dans les veines.
Qu´ils ont appris à lire, à lire dans les étoiles
Par l´astre qui scintille pouvoir prédire le temps
Au secrets de la lune, les sautes des sept vents
Car si tempête à terre peut vous faucher les blés
Elle moissonne à la mer les âmes des naufragés
Bien heureux les marins qui savaient les présages
Proverbes des anciens, ils fêtaient leurs vieux âges
Au gré des vents pour naviguer les dictons leur parlaient
Par eux ils savaient s´il fallait affaler ou hisser
Sache le suroît le plus doux quand il se fâche est le plus fou
Et gare aux toiles mal étranglées, faut monter les serrer
C´était une heure dans les gréements pour le meilleur des gabiers
Retenu par la peau du ventre sous le fouet du vent mauvais
Saute au noroît fallait le savoir, toujours paré à virer
Pour pas mettre les femmes en voile noir les leurs fallait soigner
Hé! Le calier dans ta cale, hirsute et famélique
Sorcier couvert de gale seigneur de tes barriques
Attrape-nous donc un rat et dis-nous dans ses tripes
Si le grand mât tiendra, jusqu´aux ports d´Amérique?
Siffler au vent garçon n´est pas superstition
Ni fable des démons, des anciens des galions
Dis-toi que rien ne vaut pour éloigner le feu de Saint-Elme et la Mort
Qu´un gros morceau de corail rouge et un vieux chat à bord
Ainsi jadis pendant des siècles ont navigué les hommes
Pour le courage quelques chansons dans le corps un verre de rhum
Ils ont bravé les vents méchants avec tous leurs adages
Ces vrais trésors des océans, richesses des vieux loups sages
Même si crasseuse révolution on fait route au moteur
Par nos tirades et par tradition, chantons encore en cœur
C´est être fou qu´être marin aimer la houle et les embruns
Du moussaillon au capitaine, faut du sang dans les veines.