Un pont sur la somme
by Jean-François Battez
lyricscopy.com
Les villes du Nord sous le soleil
Gardent ce charme qui n´a de pareil
Et la mémoire de tous les gens
Qui les ont faites de tous les temps
Amiens la ville où je suis né est fille de sa rivière
La Somme et ses quartiers c´est son sang, c´est sa chair
Saint-Acheul La Neuville ces voisins de Camon
Ont donné à la Somme des familles d´Hortillons
Qui dès le Moyen-Age ont creusé de leurs mains
Les grands Hortillonnages, ce Venise de jardins
Et l´on voyait jadis, les filles des maraîchers
Remonter vers la ville sur leurs barques à cornet
D´un pays de Cocagne vers le Marché sur l´eau
Un parfum de campagne se posait sur les flots
Les villes du Nord sous le soleil
Gardent ce charme qui n´a de pareil
Et la mémoire de tous les gens
Qui les ont faites de tous les temps
Amiens la ville où je suis né est fille de sa rivière
La Somme et ses quartiers c´est son sang, c´est sa chair
Amiens au cours des siècles devint une ville sur l´eau
Son cœur un labyrinthe de quais et de canaux
A Saint-Germain, Saint-Leu vivaient nos grands parents
Ils étaient laborieux, teinturiers, tisserands
Et de tous les ruisseaux coulait une eau turquoise
Des reflets de la Waide aux yeux des amiénoises
De cet or bleu d´Amiens, qui offrit aux étoiles
Le riche et haut cloché de notre cathédrale
Mais c´est à Saint-Maurice, prés du Faubourg de Hem
Qu´une jeune institutrice pour fêter ses vingt ans
Emmena ses élèves, des enfants d´ouvriers
Faire un tour aux écluses et au du bois Bonvallet
Pour ces petits promis aux fabriques de velours
Rêvait d´une autre vie et d´un fardeau moins lourd
Q´aucun enfant ne passe plus le pont vers la grande filature
Seulement celui de l´instruction quai de la grande aventure
Gardent ce charme qui n´a de pareil
Et la mémoire de tous les gens
Qui les ont faites de tous les temps
Amiens la ville où je suis né est fille de sa rivière
La Somme et ses quartiers c´est son sang, c´est sa chair
Saint-Acheul La Neuville ces voisins de Camon
Ont donné à la Somme des familles d´Hortillons
Qui dès le Moyen-Age ont creusé de leurs mains
Les grands Hortillonnages, ce Venise de jardins
Et l´on voyait jadis, les filles des maraîchers
Remonter vers la ville sur leurs barques à cornet
D´un pays de Cocagne vers le Marché sur l´eau
Un parfum de campagne se posait sur les flots
Les villes du Nord sous le soleil
Gardent ce charme qui n´a de pareil
Et la mémoire de tous les gens
Qui les ont faites de tous les temps
Amiens la ville où je suis né est fille de sa rivière
La Somme et ses quartiers c´est son sang, c´est sa chair
Amiens au cours des siècles devint une ville sur l´eau
Son cœur un labyrinthe de quais et de canaux
A Saint-Germain, Saint-Leu vivaient nos grands parents
Ils étaient laborieux, teinturiers, tisserands
Et de tous les ruisseaux coulait une eau turquoise
Des reflets de la Waide aux yeux des amiénoises
De cet or bleu d´Amiens, qui offrit aux étoiles
Le riche et haut cloché de notre cathédrale
Mais c´est à Saint-Maurice, prés du Faubourg de Hem
Qu´une jeune institutrice pour fêter ses vingt ans
Emmena ses élèves, des enfants d´ouvriers
Faire un tour aux écluses et au du bois Bonvallet
Pour ces petits promis aux fabriques de velours
Rêvait d´une autre vie et d´un fardeau moins lourd
Q´aucun enfant ne passe plus le pont vers la grande filature
Seulement celui de l´instruction quai de la grande aventure