Solo
by Jean Guidoni
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A toujours
M´interroger sur ton amour
A t´espionner pour mettre à jour
Le secret de tes chambres-fortes
J´ai fini par faire
Qu´il soit moins respirable l´air
Et qu´elle soit trouble l´eau claire
Baignant les choses qui nous portent
J´ai beau raisonner
Tenter de me dépassionner
Et trouver disproportionnés
Tous ces indices qui t´escortent
Je fais surveillance
Entre la honte et la défiance
Guettant tes moindres défaillances
Ecoutant ce que l´on colporte
Ce que le vent lui-même emporte.
Qu´a-t-il de plus nouveau que moi
Ce tout nouveau film que tu vois?
Qu´a de plus inédit que nous
L´écharpe neuve que tu noues?
Dis-le-moi
Tu sais que je peux tout entendre
Avoue-moi
Ce que je ne veux pas surprendre
Parle-moi
Je te promets de tout comprendre
Réponds-moi
Surtout ne te retourne pas
Je suis si grotesque n´est-ce pas?
Sur tes pas
Tes raisons
Trop prévisibles trahisons
Sont de celles que nous taisons
Qu´en s´aimant vraiment on supporte
J´aurais dû prévoir
Qu´après qu´elles aient su t´émouvoir
Elles perdraient un jour leur pouvoir
Les cicatrices que je porte
Que certain sanglot
Ne supporte que le solo
Et qu´il faut être bien salaud
Pour oser demander main-forte
Alors tu peux bien
Te plonger dans ton quotidien
En me traitant de comédien
Tu peux me sourire, que m´importe!
Je sais que nos amours sont mortes
Tout ça n´est pas nouveau pour moi
Je l´ai lu tant et tant de fois
Cette histoire n´est même pas à nous
Ces coeurs, ces mains qui se dénouent
C´est, crois-moi
Minable et sans aucun méandre
Des émois
Comme les gares en ont à revendre
Où larmoie
Géraldy et son goût de cendre
"Toi et moi"
Mais j´aurais peur si j´étais toi
De ce type qui s´apitoie
Et qui embrasse tes genoux
En répétant bêtement nous
Nous
Nous
Nous
M´interroger sur ton amour
A t´espionner pour mettre à jour
Le secret de tes chambres-fortes
J´ai fini par faire
Qu´il soit moins respirable l´air
Et qu´elle soit trouble l´eau claire
Baignant les choses qui nous portent
J´ai beau raisonner
Tenter de me dépassionner
Et trouver disproportionnés
Tous ces indices qui t´escortent
Je fais surveillance
Entre la honte et la défiance
Guettant tes moindres défaillances
Ecoutant ce que l´on colporte
Ce que le vent lui-même emporte.
Qu´a-t-il de plus nouveau que moi
Ce tout nouveau film que tu vois?
Qu´a de plus inédit que nous
L´écharpe neuve que tu noues?
Dis-le-moi
Tu sais que je peux tout entendre
Avoue-moi
Ce que je ne veux pas surprendre
Parle-moi
Je te promets de tout comprendre
Réponds-moi
Surtout ne te retourne pas
Je suis si grotesque n´est-ce pas?
Sur tes pas
Tes raisons
Trop prévisibles trahisons
Sont de celles que nous taisons
Qu´en s´aimant vraiment on supporte
J´aurais dû prévoir
Qu´après qu´elles aient su t´émouvoir
Elles perdraient un jour leur pouvoir
Les cicatrices que je porte
Que certain sanglot
Ne supporte que le solo
Et qu´il faut être bien salaud
Pour oser demander main-forte
Alors tu peux bien
Te plonger dans ton quotidien
En me traitant de comédien
Tu peux me sourire, que m´importe!
Je sais que nos amours sont mortes
Tout ça n´est pas nouveau pour moi
Je l´ai lu tant et tant de fois
Cette histoire n´est même pas à nous
Ces coeurs, ces mains qui se dénouent
C´est, crois-moi
Minable et sans aucun méandre
Des émois
Comme les gares en ont à revendre
Où larmoie
Géraldy et son goût de cendre
"Toi et moi"
Mais j´aurais peur si j´étais toi
De ce type qui s´apitoie
Et qui embrasse tes genoux
En répétant bêtement nous
Nous
Nous
Nous