Maman
by Jean Lumière
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Maman, je revois ton visage
Qui se penchait sur mon berceau
Me recommandant d´être sage
De faire bien vite dodo
Lorsque s´éteignait la lumière
Je sanglotais de peur soudain
Et tu passais une heure entière
À garder ma main dans ta main
Tu portais pendant des années
Des robes reprisées partout
Préférant être démodée
Et m´acheter de beaux joujoux
Tu faisais pour moi des prodiges
Toute la nuit usant tes yeux
Cousant, cousant jusqu´au vertige
Pour faire de moi un Monsieur
Et j´ai grandi sans bien comprendre
Trouvant très naturel, toujours
Que ta jeunesse et ton cœur tendre
Soient remplis par mon seul amour
Je vois encor nos promenades
Lorsque les passants nous prenaient
Pour des amoureux en balade
Ah, maman, comme tu riais!
Je t´ai fait verser bien des larmes
Quand je rentrais au petit jour
En répondant à tes alarmes
"Je n´aurai pas vingt ans toujours"
Chaque matin, plus fatiguée
Tu vieillissais tout doucement
Me traitant malgré les années
Encor comme un petit enfant
Puis un soir, tu t´es endormie
De toi il ne reste plus rien
Plus rien qu´une photographie
Dont le regard cherche le mien
Si je t´ai fait souffrir, pardonne
Car ton amour était sans prix
Mais hélas, avant d´être un homme
Maman, je ne l´ai pas compris
Qui se penchait sur mon berceau
Me recommandant d´être sage
De faire bien vite dodo
Lorsque s´éteignait la lumière
Je sanglotais de peur soudain
Et tu passais une heure entière
À garder ma main dans ta main
Tu portais pendant des années
Des robes reprisées partout
Préférant être démodée
Et m´acheter de beaux joujoux
Tu faisais pour moi des prodiges
Toute la nuit usant tes yeux
Cousant, cousant jusqu´au vertige
Pour faire de moi un Monsieur
Et j´ai grandi sans bien comprendre
Trouvant très naturel, toujours
Que ta jeunesse et ton cœur tendre
Soient remplis par mon seul amour
Je vois encor nos promenades
Lorsque les passants nous prenaient
Pour des amoureux en balade
Ah, maman, comme tu riais!
Je t´ai fait verser bien des larmes
Quand je rentrais au petit jour
En répondant à tes alarmes
"Je n´aurai pas vingt ans toujours"
Chaque matin, plus fatiguée
Tu vieillissais tout doucement
Me traitant malgré les années
Encor comme un petit enfant
Puis un soir, tu t´es endormie
De toi il ne reste plus rien
Plus rien qu´une photographie
Dont le regard cherche le mien
Si je t´ai fait souffrir, pardonne
Car ton amour était sans prix
Mais hélas, avant d´être un homme
Maman, je ne l´ai pas compris