Si tu veux regarder
by Jean-Marc Le Bihan
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Si tu veux regarder l´enfant quand il sourit
Et le vieillard blessé qui va finir sa vie
Tu comprendras, mon frère, pourquoi je ne peux pas
M´en aller à la guerre pour jouer au soldat
Si tu veux écouter l´appel du bonheur
Et l´oiseau merveilleux qui fait battre les cœurs
Tu comprendras, mon frère, que ce n´est pas la peur
Qui m´empêche de mettre l´uniforme des chasseurs
Car si un jour tu rencontres un mendiant
Partage sa misère, aide-le un moment
Tu comprendras, mon frère, pourquoi je ne crois pas
Aux richesses précaires qu´amassent tous nos rois
Mais si tu vois l´enfant que l´homme a égorgé
Lui qui riait souvent, qui n´avait pas d´idées
Tu vomiras, ami, l´orgueil des présidents
Qui, au nom d´un pays, massacrent les innocents
Et si tu vois, mon frère, les yeux du condamné
Celui que, pour leur plaire, tu devras fusiller
Tu tourneras, mon gars, le bout de ton fusil
Vers ceux qui se font joie en tuant les petits
Et si tu sais, mon frère, contempler l´océan
Qui agrippe la terre, qui fait l´amour au vent
Tu gueuleras de rage contre les hommes fous
Qui bétonnent les plages pour gagner quelques sous
Si tu vois le Soleil se coucher sur l´étang
Le visage de la vieille qui caresse l´enfant
Tu jetteras, ami, ton casque et ton épée
Pour parcourir la Terre, heureux et sans souliers
Si tu sais faire vibrer la fille que tu touches
Boire le doux baiser qui dort sur sa bouche
Ton uniforme, ami, tu le déchireras
Pour enfanter la vie dans le creux de ses bras
Et puis quand viendra l´heure de t´en aller plus loin
Comme on cueille une fleur, la mort prendra ta main
Elle posera sa bouche sous ton oreiller
Tu sais, quand elle te touche, tu deviens nouveau-né
Et le vieillard blessé qui va finir sa vie
Tu comprendras, mon frère, pourquoi je ne peux pas
M´en aller à la guerre pour jouer au soldat
Si tu veux écouter l´appel du bonheur
Et l´oiseau merveilleux qui fait battre les cœurs
Tu comprendras, mon frère, que ce n´est pas la peur
Qui m´empêche de mettre l´uniforme des chasseurs
Car si un jour tu rencontres un mendiant
Partage sa misère, aide-le un moment
Tu comprendras, mon frère, pourquoi je ne crois pas
Aux richesses précaires qu´amassent tous nos rois
Mais si tu vois l´enfant que l´homme a égorgé
Lui qui riait souvent, qui n´avait pas d´idées
Tu vomiras, ami, l´orgueil des présidents
Qui, au nom d´un pays, massacrent les innocents
Et si tu vois, mon frère, les yeux du condamné
Celui que, pour leur plaire, tu devras fusiller
Tu tourneras, mon gars, le bout de ton fusil
Vers ceux qui se font joie en tuant les petits
Et si tu sais, mon frère, contempler l´océan
Qui agrippe la terre, qui fait l´amour au vent
Tu gueuleras de rage contre les hommes fous
Qui bétonnent les plages pour gagner quelques sous
Si tu vois le Soleil se coucher sur l´étang
Le visage de la vieille qui caresse l´enfant
Tu jetteras, ami, ton casque et ton épée
Pour parcourir la Terre, heureux et sans souliers
Si tu sais faire vibrer la fille que tu touches
Boire le doux baiser qui dort sur sa bouche
Ton uniforme, ami, tu le déchireras
Pour enfanter la vie dans le creux de ses bras
Et puis quand viendra l´heure de t´en aller plus loin
Comme on cueille une fleur, la mort prendra ta main
Elle posera sa bouche sous ton oreiller
Tu sais, quand elle te touche, tu deviens nouveau-né