Bancal
by Jean-Michel Piton
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Mes yeux d´ardoises délavées
Sont les fenêtres défoncées
D´un bâtiment
Qui tombe peu à peu en ruine
N´abritant plus que la vermine
Et ses enfants
Au fond d´un quartier délaissé
Où personne ne vient plus s´ promener
Évidemment
Je m´écroule par petits bouts
Ne restera plus rien du tout
Dans peu de temps
Sur mon crépi qui part en cloques
Aucune affiche de concert rock
Pour m´égayer
Pas même un 36.15 de cul
Une rondeur de fesse nue
Qui m´ ferait bander
Une pancarte "Attention danger"
Voilà, c´est tout ce qu´on a trouvé
Pour m´ décorer
Et "Port du casque obligatoire"
Si jamais vous passez me voir
C´est très risqué
De ma toiture aux bords de zinc
Toutes les tuiles se déglinguent
Et font pipi
Sur ma façade de cent ans
Ce sont maintenant les chiendents
Les pissenlits
Qui me bouffent avec leurs racines
Qui me torpillent, qui me minent
Me trouent la peau
On me croirait sorti knock-out
Des bombardements de Beyrouth,
Sarajevo
Monsieur le barbier de Séville
Vous raserez ma vieille bille
Au bulldozer
La barbe et les cheveux bien ras
Avant que d´enfouir mes gravats
Dessous la terre
Quand vous passerez le coupe-chou
Entre les tempes et mon cou
Soyez prudent
{x2:}
Laissez les oreilles à mes murs
Qu´ils entendent les cris du futur
Jardin d´enfants
Sont les fenêtres défoncées
D´un bâtiment
Qui tombe peu à peu en ruine
N´abritant plus que la vermine
Et ses enfants
Au fond d´un quartier délaissé
Où personne ne vient plus s´ promener
Évidemment
Je m´écroule par petits bouts
Ne restera plus rien du tout
Dans peu de temps
Sur mon crépi qui part en cloques
Aucune affiche de concert rock
Pour m´égayer
Pas même un 36.15 de cul
Une rondeur de fesse nue
Qui m´ ferait bander
Une pancarte "Attention danger"
Voilà, c´est tout ce qu´on a trouvé
Pour m´ décorer
Et "Port du casque obligatoire"
Si jamais vous passez me voir
C´est très risqué
De ma toiture aux bords de zinc
Toutes les tuiles se déglinguent
Et font pipi
Sur ma façade de cent ans
Ce sont maintenant les chiendents
Les pissenlits
Qui me bouffent avec leurs racines
Qui me torpillent, qui me minent
Me trouent la peau
On me croirait sorti knock-out
Des bombardements de Beyrouth,
Sarajevo
Monsieur le barbier de Séville
Vous raserez ma vieille bille
Au bulldozer
La barbe et les cheveux bien ras
Avant que d´enfouir mes gravats
Dessous la terre
Quand vous passerez le coupe-chou
Entre les tempes et mon cou
Soyez prudent
{x2:}
Laissez les oreilles à mes murs
Qu´ils entendent les cris du futur
Jardin d´enfants