Lachaise
by Jean-Michel Piton
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Elle devient un ballon, la lune de Méliès
Quand elle est dans les bras de l´enfant de Vallès
Qui éclate de rire au bon mot de Desproges
Laissé à Coquatrix dans sa dernière loge
Il disait s´en aller rejoindre Pierre Dac
Afin que tous les deux aillent honorer Balzac
La gorge de Brasseur gronde comme un orage
Il pleut et Deburau rate son maquillage
Théo vient se coucher près d´un petit moineau
Que Guillaume a trouvé sous le pont Mirabeau
Précieuse ou ridicule, sans gêne, c´est certain
Madame veut aimer Jean-Baptiste Poquelin
{Refrain:}
Donne-moi la chaise
Je suis fatigué
Donne-moi la chaise
Pour m´y reposer
Voilà Sarah Bernhardt, Montand et Signoret
Qui parlent de théâtre, de cinéma muet
Comtesse de Noailles et Brillat-Savarin
Se font passer les plats et dégustent les vins
Écoute La Fontaine couler des jours sereins
Dans les yeux de Daudet qui rêve à ses moulins
{au Refrain}
Ces touches de piano, en nocturne, c´est Chopin
Qui envoie des baisers à Marie Laurencin
Et c´est beau à pleurer, ces notes dans la nuit
Sur les cheveux des femmes de Modigliani
Qui ont le diable au corps, tout le monde le sait bien
Et chacun cherche un souffle que Radiguet retient
{au Refrain}
Alors que dans un coin Abélard, Héloïse
Se préparent encore à faire des bêtises
Parmi les marbres sales et les masques de glace
On entend s´élever la voix de la Callas
Et celle de Clément, sur un coup de cafard
Qui pose des cerises aux oreilles d´Éluard
{au Refrain}
Donne-moi la chaise
Pour m´y reposer
Quand elle est dans les bras de l´enfant de Vallès
Qui éclate de rire au bon mot de Desproges
Laissé à Coquatrix dans sa dernière loge
Il disait s´en aller rejoindre Pierre Dac
Afin que tous les deux aillent honorer Balzac
La gorge de Brasseur gronde comme un orage
Il pleut et Deburau rate son maquillage
Théo vient se coucher près d´un petit moineau
Que Guillaume a trouvé sous le pont Mirabeau
Précieuse ou ridicule, sans gêne, c´est certain
Madame veut aimer Jean-Baptiste Poquelin
{Refrain:}
Donne-moi la chaise
Je suis fatigué
Donne-moi la chaise
Pour m´y reposer
Voilà Sarah Bernhardt, Montand et Signoret
Qui parlent de théâtre, de cinéma muet
Comtesse de Noailles et Brillat-Savarin
Se font passer les plats et dégustent les vins
Écoute La Fontaine couler des jours sereins
Dans les yeux de Daudet qui rêve à ses moulins
{au Refrain}
Ces touches de piano, en nocturne, c´est Chopin
Qui envoie des baisers à Marie Laurencin
Et c´est beau à pleurer, ces notes dans la nuit
Sur les cheveux des femmes de Modigliani
Qui ont le diable au corps, tout le monde le sait bien
Et chacun cherche un souffle que Radiguet retient
{au Refrain}
Alors que dans un coin Abélard, Héloïse
Se préparent encore à faire des bêtises
Parmi les marbres sales et les masques de glace
On entend s´élever la voix de la Callas
Et celle de Clément, sur un coup de cafard
Qui pose des cerises aux oreilles d´Éluard
{au Refrain}
Donne-moi la chaise
Pour m´y reposer