Musique légère
by Jean-Roger Caussimon
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Léger, de plus en plus léger
Désormais, telle est ma devise
Léger au point que je ne peux
Me rappeler l´âge que j´ai
Le temps, sur moi, n´a plus de prise
Et l´avenir m´importe peu
Je frisotte mes tempes grises
Je suis tout léger, tout léger
Léger, de plus en plus léger
J´aimais le printemps et la brise
Maintenant, auprès de mon feu
Plus rien ne peut me déloger
Même en plein mois d´août, je l´attise
Je ne sors plus, j´en fais l´aveu
Le vent du Nord est ma hantise
Je suis trop léger, trop léger
Léger, de plus en plus léger
S´il me faut subir les sottises
D´un philosophe ou d´un bas-bleu
Je garde un sourire figé
Mes souvenirs s´idéalisent
Et je me laisse prendre au jeu
Je n´ai connu que des marquises
J´étais bien léger, bien léger
Léger, de plus en plus léger
Je reçois cousine Héloïse
Elle rougit jusqu´aux cheveux
Quand je dis : "Tu n´as pas changé!"
Je lui conte des paillardises
Cela nous suffit à nous deux
Et mes façons restent exquises
Je suis très léger, très léger
Léger, de plus en plus léger
De tabac, je hume une prise
J´esquisse un pas de danse, ou deux
Mais que tout me semble étranger
Bientôt je mourrai par surprise
Sans peur de Dieu, sans un adieu
Comme un fil de cristal se brise
Je suis si léger, si léger {x3}
Léger, léger, léger
Désormais, telle est ma devise
Léger au point que je ne peux
Me rappeler l´âge que j´ai
Le temps, sur moi, n´a plus de prise
Et l´avenir m´importe peu
Je frisotte mes tempes grises
Je suis tout léger, tout léger
Léger, de plus en plus léger
J´aimais le printemps et la brise
Maintenant, auprès de mon feu
Plus rien ne peut me déloger
Même en plein mois d´août, je l´attise
Je ne sors plus, j´en fais l´aveu
Le vent du Nord est ma hantise
Je suis trop léger, trop léger
Léger, de plus en plus léger
S´il me faut subir les sottises
D´un philosophe ou d´un bas-bleu
Je garde un sourire figé
Mes souvenirs s´idéalisent
Et je me laisse prendre au jeu
Je n´ai connu que des marquises
J´étais bien léger, bien léger
Léger, de plus en plus léger
Je reçois cousine Héloïse
Elle rougit jusqu´aux cheveux
Quand je dis : "Tu n´as pas changé!"
Je lui conte des paillardises
Cela nous suffit à nous deux
Et mes façons restent exquises
Je suis très léger, très léger
Léger, de plus en plus léger
De tabac, je hume une prise
J´esquisse un pas de danse, ou deux
Mais que tout me semble étranger
Bientôt je mourrai par surprise
Sans peur de Dieu, sans un adieu
Comme un fil de cristal se brise
Je suis si léger, si léger {x3}
Léger, léger, léger