Déjà dix huit ans,
je n´ai pas vu passé le temps
Tout petit tu étais si hardi,
Que je me suis dits, va t´il m´emmerder toute ma vie?
Mai en grandissant, tu t´es fort heureusement assagi

Aujoud´hui te voilà majeur
Et moi, ton père, à l´intérieur, je pleure
De ne pas avoir passé avec toi plus de temps
Pendant qu´il était encore temps

Pour assurer seul ton avenir,
Tu deviendras de plus en plus indépendant
Et par conséquent, tu t´éloigneras de ceux qui t´aiment tant
Alors je n´ai qu´un petit conseil à te donner maintenant
Celui de ne pas oublier, même si cela doit t´ennuyer
Le respect des autres et les règles de notre foyer

Je ne te refuserai pas tes besoins de liberté
Pourvu qu´ils ne perturbent pas ta scolarité
Car tu ne peux te permettre de la négliger
Elle te permettras, j´en suis sûre,
Car vie est de plus en plus dure
De bénéfier, quand il sera pour moi trop tard
D´un avenir professionnel et d´une vie plus belle

Que de gérémiades, ou tout simplement une parade,
D´un père qui au fonds de son coeur d´homme fiert
est heureux de fêter, ta majorité