Une ode à la mort
by Justin(e)
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À nos pères en sursis, à nos mères combattantes
À nos guerres utiles, aux alliances, aux ententes
À l´histoire qui échoue sur une côte d´Adam
Aux mensonges de confort, à l´amour, à Satan
À la fin qui insiste, à chaque pas de travers
À cette fin qui résiste sous le poids du mystère
Aux mystiques, aux croyants, aux scientifiques amants
Et aux restes qui trainent dans les jardins d´enfants.
Au seul frère qu´il me reste
Au seul frère lui restant
Aux bombes sur Paris
À la mort évidemment.
Du détroit de Messine à la seule rue de Grandchamp
Peu importe les signes et les artifices du temps
On attend là.
À ces dieux, aux damnés, qui ne laissent que le vide
Assassins, suicidés, à ceux là qui décident
Au néant qui séduit comme le parfum des flammes
Qui caressèrent Waco et léchèrent Pompeï
Du détroit de Messine jusqu´aux rues de Paname
Sous les balles de Mesrine, dans une bulle d´hôpital
Qu´importe le flacon du seul frère me restant
Qu´importe le poison, à la mort évidemment.
Du détroit de Messine à la seule rue de Grandchamp
Peu importe les cygnes et les artifices de leur chants
On attend là.
Pas de rappel possible à la fin de l´attente
Mais avant le silence des sirènes rugissantes
Il faudra bien s´y faire, peut-être même en rire
Un de nous deux verra son dernier frère mourir.
Du détroit de Messine aux fossés de Grandchamp
Du destin de David à celui des assaillants
Peu importe l´envie, peu importe le temps
Peu importe l´ennui, peu importe le sang.
Du destin d´une messine sous la terreur du tranchant
Aux humeurs assassines du plus nobles des tyrans
Peu importent les cris, peu importe le vent
Peu importe la mort, la mort évidemment.
À nos guerres utiles, aux alliances, aux ententes
À l´histoire qui échoue sur une côte d´Adam
Aux mensonges de confort, à l´amour, à Satan
À la fin qui insiste, à chaque pas de travers
À cette fin qui résiste sous le poids du mystère
Aux mystiques, aux croyants, aux scientifiques amants
Et aux restes qui trainent dans les jardins d´enfants.
Au seul frère qu´il me reste
Au seul frère lui restant
Aux bombes sur Paris
À la mort évidemment.
Du détroit de Messine à la seule rue de Grandchamp
Peu importe les signes et les artifices du temps
On attend là.
À ces dieux, aux damnés, qui ne laissent que le vide
Assassins, suicidés, à ceux là qui décident
Au néant qui séduit comme le parfum des flammes
Qui caressèrent Waco et léchèrent Pompeï
Du détroit de Messine jusqu´aux rues de Paname
Sous les balles de Mesrine, dans une bulle d´hôpital
Qu´importe le flacon du seul frère me restant
Qu´importe le poison, à la mort évidemment.
Du détroit de Messine à la seule rue de Grandchamp
Peu importe les cygnes et les artifices de leur chants
On attend là.
Pas de rappel possible à la fin de l´attente
Mais avant le silence des sirènes rugissantes
Il faudra bien s´y faire, peut-être même en rire
Un de nous deux verra son dernier frère mourir.
Du détroit de Messine aux fossés de Grandchamp
Du destin de David à celui des assaillants
Peu importe l´envie, peu importe le temps
Peu importe l´ennui, peu importe le sang.
Du destin d´une messine sous la terreur du tranchant
Aux humeurs assassines du plus nobles des tyrans
Peu importent les cris, peu importe le vent
Peu importe la mort, la mort évidemment.