On fait c'qu'on peut
by Kent
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Lever matin, la salle de bain,
Tient dans l´évier tient dans la main.
P´tit déjeuner. Y a plus de pain.
Café debout pour s´mettre en train.
Dans le frimas, presser le pas,
Dans l´autobus, se mettre en tas.
C´est pas Tokyo, ni Calcutta.
On fait c´qu´on peut avec c´qu´on a.
Bonjour collègue! Ca va la forme?
Moi, ça va, mais faudrait que j´dorme.
Sur le bureau, des dossiers énormes
À classifier selon les normes.
Les heures s´alignent, sans éclat,
Entre des chiffres et des kawas.
C´est pas l´goulag. C´est pas Zola.
On fait c´qu´on peut avec c´qu´on a.
C´est l´heure d´la pause, ticket restau,
Chez le Chinois ou chez Mario
- Excusez moi les gars, mais j´suis pas du lot :
J´ai un rencart dans un bistrot.
J´ai rendez-vous, avec une fleur
Qui m´a rencontré par erreur.
C´est pas Binoche, ni Basinger.
On fait c´qu´on peut avec son cœur.
Elle est pour moi tout un programme,
Un océan de vague à l´âme.
Je l´aime trop, je l´aime au drame.
Tant pis si j´y laisse quelques larmes.
Elle vit chez elle, je vis chez moi,
Et quand on s´ra sous l´ même toit,
Ça sera pas l´Ritz, ni le Plaza.
On fait c´qu´on peut avec c´qu´on a.
Mais faut y aller, quand faut y aller.
Quatre heures encore restent à tirer
Avant d´courir en faculté
Aux cours du soir pour y arriver.
Combler l´retard d´un mauvais choix,
Cesser de s´en mordre les doigts.
J´suis pas Einstein, ni l´Grand Lama.
On fait c´qu´on peut avec c´qu´on a.
Rentrer bercail, déjà la nuit.
La solitude drague l´ennui.
Le frigo manque d´appétit.
J´mets la télé en signe de vie.
Les chaînes s´enchaînent sans choix,
Des variétés qui n´varient pas
Et puis parfois, Wenders ou Tarkowsky.
On fait c´qu´on peut avec c´qu´on vit.
On fait c´qu´on peut avec c´qu´on vit
Tient dans l´évier tient dans la main.
P´tit déjeuner. Y a plus de pain.
Café debout pour s´mettre en train.
Dans le frimas, presser le pas,
Dans l´autobus, se mettre en tas.
C´est pas Tokyo, ni Calcutta.
On fait c´qu´on peut avec c´qu´on a.
Bonjour collègue! Ca va la forme?
Moi, ça va, mais faudrait que j´dorme.
Sur le bureau, des dossiers énormes
À classifier selon les normes.
Les heures s´alignent, sans éclat,
Entre des chiffres et des kawas.
C´est pas l´goulag. C´est pas Zola.
On fait c´qu´on peut avec c´qu´on a.
C´est l´heure d´la pause, ticket restau,
Chez le Chinois ou chez Mario
- Excusez moi les gars, mais j´suis pas du lot :
J´ai un rencart dans un bistrot.
J´ai rendez-vous, avec une fleur
Qui m´a rencontré par erreur.
C´est pas Binoche, ni Basinger.
On fait c´qu´on peut avec son cœur.
Elle est pour moi tout un programme,
Un océan de vague à l´âme.
Je l´aime trop, je l´aime au drame.
Tant pis si j´y laisse quelques larmes.
Elle vit chez elle, je vis chez moi,
Et quand on s´ra sous l´ même toit,
Ça sera pas l´Ritz, ni le Plaza.
On fait c´qu´on peut avec c´qu´on a.
Mais faut y aller, quand faut y aller.
Quatre heures encore restent à tirer
Avant d´courir en faculté
Aux cours du soir pour y arriver.
Combler l´retard d´un mauvais choix,
Cesser de s´en mordre les doigts.
J´suis pas Einstein, ni l´Grand Lama.
On fait c´qu´on peut avec c´qu´on a.
Rentrer bercail, déjà la nuit.
La solitude drague l´ennui.
Le frigo manque d´appétit.
J´mets la télé en signe de vie.
Les chaînes s´enchaînent sans choix,
Des variétés qui n´varient pas
Et puis parfois, Wenders ou Tarkowsky.
On fait c´qu´on peut avec c´qu´on vit.
On fait c´qu´on peut avec c´qu´on vit